La dure condition ouvrière
Une dizaine de couturières
embauchées en intérim pendant le confinement pour fabriquer des masques par
l'entreprise RKF se sont rassemblées devant leur agence d'intérim.
Elles
réclament que RKF leur verse les indemnités de fin de mission qui leur sont
dues et que l'entreprise n'a toujours pas payées.
La
crise sanitaire a été une aubaine pour RKF. Spécialisé dans le linge de luxe RKF
a sauté sur l'opportunité pour vendre à prix d'or des masques en tissu aux
collectivités locales qui ont payé rubis sur l'ongle.
En
plus des commandes publiques, les collectivités ont mis des locaux et du
matériel à disposition. Les couturières embauchées au smic et en intérim pour
quelques semaines devaient apporter leur propre machine à coudre.
Sans
parler des conditions de travail que toutes ont unanimement dénoncées. Face aux
patrons rapaces qui s'engraissent d'argent public et aux politiciens démagogues,
plus prompts à applaudir qu'à se soucier des conditions de travail des
ouvrières, ces couturières tiennent à réclamer leur dû.
Elles
ont mille fois raison.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire