Un accord qui veut reconnaissance de la responsabilité de l’État
Un accord à l’amiable vient
d’être passé entre la famille de Lamine Dieng, mort dans les mains de la police
et l’État français, avant que la Cour européenne des droits de l’homme ne
reconnaisse la responsabilité de ce dernier. Cet accord a une dimension
financière et marque la reconnaissance de sa responsabilité par l’État.
« Lamine Dieng est mort le
17 juin 2007 dans un car de police après avoir été immobilisé et pressé au sol
alors qu’il résistait à son arrestation dans le quartier de Ménilmontant (20e arrondissement).
« Treize
années de combat contre le déni de justice »
Dans un communiqué, la famille de
Lamine Dieng s’est réjouie de ce règlement, qui constitue pour elle « une
victoire » :
« Nous avons vécu treize
années de combat contre le déni de justice, face à une institution qui nous a
systématiquement refusé un procès pour les responsables de la mort de notre
fils, frère, oncle. »
Sa sœur Ramata Dieng, déçue par
la position du président français, Emmanuel Macron, sur les violences
policières, a appelé à manifester samedi après-midi à Paris, « place de
la République, à 13 h 12, pour une marche autour du quartier de
Ménilmontant où habite notre famille ».
Depuis plusieurs années, le
comité Vérité et justice pour Lamine Dieng et le collectif Vies volées
réclament également l’interdiction de la clé d’étranglement… »
Merci
au « Comité Justice et Vérité pour Ali Ziri » pour ces informations
que nous transmettons bien volontiers.
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