mercredi 17 juin 2020

Violences policières : la mort de Lamine Dieng, une reconnaissance pour le combat ô combien justifié de la famille


Un accord qui veut reconnaissance de la responsabilité de l’État



Un accord à l’amiable vient d’être passé entre la famille de Lamine Dieng, mort dans les mains de la police et l’État français, avant que la Cour européenne des droits de l’homme ne reconnaisse la responsabilité de ce dernier. Cet accord a une dimension financière et marque la reconnaissance de sa responsabilité par l’État.
« Lamine Dieng est mort le 17 juin 2007 dans un car de police après avoir été immobilisé et pressé au sol alors qu’il résistait à son arrestation dans le quartier de Ménilmontant (20e arrondissement).
« Treize années de combat contre le déni de justice »
Dans un communiqué, la famille de Lamine Dieng s’est réjouie de ce règlement, qui constitue pour elle « une victoire » :
« Nous avons vécu treize années de combat contre le déni de justice, face à une institution qui nous a systématiquement refusé un procès pour les responsables de la mort de notre fils, frère, oncle. »
Sa sœur Ramata Dieng, déçue par la position du président français, Emmanuel Macron, sur les violences policières, a appelé à manifester samedi après-midi à Paris, « place de la République, à 13 h 12, pour une marche autour du quartier de Ménilmontant où habite notre famille ».
Depuis plusieurs années, le comité Vérité et justice pour Lamine Dieng et le collectif Vies volées réclament également l’interdiction de la clé d’étranglement… »

Merci au « Comité Justice et Vérité pour Ali Ziri » pour ces informations que nous transmettons bien volontiers.

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