lundi 15 juin 2020

Emplois : travailleurs polonais, espagnols, allemands, français... défendons ensemble nos intérêts communs


Pas de concurrence entre tous les travailleurs !


Après avoir annoncé la venue à PSA Hordain d’ouvriers de l’usine Opel de Pologne, alors que des centaines d’intérimaires ne sont pas repris, la direction de PSA a semblé reculer à la demande du gouvernement, puis décidé de n’en faire venir qu’une partie…
         La direction de PSA avait déjà imposé le transfert d’ouvriers entre ses différentes usines en France… au « volontariat » dit-elle ! Comme pour les ouvriers de Giliwice en Pologne, on sait que ce « volontariat » est bien souvent le résultat du chantage à l’emploi. En plus, les ouvriers venant de Pologne toucheraient un salaire inférieur à celui des ouvriers de PSA France…
         La direction de PSA compte retirer un bénéfice de ces transferts pour augmenter encore la richesse des actionnaires.
         En plus, avec l’organisation d’une concurrence exacerbée entre travailleurs de statuts différents CDI-CDD-Intérim et entre travailleurs de nationalités différentes, elle compte affaiblir la résistance des travailleurs.
         C’est pour cela que les travailleurs doivent s’unir malgré les différences de statuts, de langues, de nationalités, pour s’engager à faire reculer les patrons.
         Sinon la logique du capitalisme, c’est de pousser les travailleurs vers la misère, de revenir 100 ou 150 ans en arrière !
         Il faudra se défendre ensemble pour imposer qu’il n’y ait pas de discrimination salariale, avec le salaire le plus élevé. Il faudra imposer le partage du travail et la réduction des cadences pour empêcher l’explosion du chômage.
          Et finalement quand les travailleurs redeviendront forts ensemble, il faudra se débarrasser du capitalisme car au-delà du chômage et de la misère, le capitalisme nous conduit à la guerre.
            Non au nationalisme, oui à l’internationalisme !



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