Une de leurs armes : jouer la carte de la division
En recevant les centrales
syndicales à l'Élysée pour, paraît-il, « sauver l'emploi », Macron
s'en est pris aux travailleurs détachés. Au nom de la « préférence
nationale », thème favori de l'extrême-droite et de quelque-autres à
gauche.
Macron
fustige l'effet d'aubaine qui permet aux patrons de payer des cotisations
sociales au rabais en employant des salariés d'Europe de l'Est ou d'ailleurs.
Mais c'est son gouvernement, et les précédents, qui ont accepté la mise en
place de cette formule, et qui ont baissé les cotisations sociales patronales
en général.
Macron
n'a aucune intention de s'opposer aux entreprises qui procèdent en ce moment à
une vague de licenciements, même à celles qui bénéficient des aides de l'État.
C'est-à-dire en fait à toutes les grandes entreprises ! En visant ainsi
les travailleurs détachés, le gouvernement veut laisser croire que c'est à cause
d'eux que le chômage s'accélère.
Diviser
les travailleurs a toujours été une des armes du patronat.
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