La crise sanitaire a bon dos
Le groupe Gibert-Joseph que nous connaissons
tous, qui se porte bien et compte une trentaine de magasins dans le pays,
prétexte la crise du coronavirus pour décider plusieurs fermetures de
librairies. Ainsi les 14 salariés de la librairie Gibert-Joseph à
Clermont-Ferrand, comme la quinzaine d’autres à Aubergenville dans les Yvelines
et à Chalon-sur-Saône en Saône et Loire vont perdre leurs emplois, suite à la
décision brutale du groupe de fermer ces magasins et à la liquidation
judiciaire rapidement prononcée par les tribunaux. Les actionnaires veulent
profiter de la crise pour restructurer et rentabiliser, peu leur importe la vie
de ceux qui ont fait leur richesse.
Licencier
des salariés qui ont souvent vingt à trente ans d’ancienneté, c’est les jeter
dans la misère, eux et leurs familles.
Il faut
prendre sur les profits accumulés et imposer la répartition du travail entre
tous les salariés, avec maintien du salaire.
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