samedi 27 juin 2020

Algérie : répression contre la résurgence du Hirak


La population n’a pas dit son dernier mot



La prison de Bejaïa, en Petite Kabylie

Le 23 juin, 14 personnes de Tizi Ouzou, en Kabylie, passaient au tribunal pour avoir manifesté le vendredi précédent : l'un d'eux a été condamné à un an de prison ferme.
         Le 24 juin, un journaliste d'opposition était arrêté chez lui à Constantine. Il y a quelques jours Amira Bouraoui, médecin et opposante était condamnée elle aussi à un an de prison.
         En Algérie le confinement avait mis fin aux manifestations, mais elles ont repris. Le gouvernement tente de profiter de cette période de crise sanitaire pour éviter que le mouvement de contestation ne redémarre vraiment.
        Mais la population qui voit sa situation s'aggraver avec la crise économique va, espérons-le, se remettre en lutte contre ce gouvernement qui perpétue un système que des millions de manifestants ont rejeté pendant des mois. La répression, dont l'injustice saute aux yeux, peut même y contribuer.

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