La population n’a pas dit son dernier mot
La prison
de Bejaïa, en Petite Kabylie
Le 23 juin, 14 personnes de Tizi
Ouzou, en Kabylie, passaient au tribunal pour avoir manifesté le vendredi précédent :
l'un d'eux a été condamné à un an de prison ferme.
Le
24 juin, un journaliste d'opposition était arrêté chez lui à Constantine. Il y
a quelques jours Amira Bouraoui, médecin et opposante était condamnée elle
aussi à un an de prison.
En
Algérie le confinement avait mis fin aux manifestations, mais elles ont repris.
Le gouvernement tente de profiter de cette période de crise sanitaire pour
éviter que le mouvement de contestation ne redémarre vraiment.
Mais
la population qui voit sa situation s'aggraver avec la crise économique va,
espérons-le, se remettre en lutte contre ce gouvernement qui perpétue un
système que des millions de manifestants ont rejeté pendant des mois. La
répression, dont l'injustice saute aux yeux, peut même y contribuer.
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