Offrir un ADP tout clinquant et encore davantage profitable
La privatisation d'ADP (Aéroports
de Paris) avait été adoptée par l'Assemblée en 2019 dans la loi PACTE. La
ministre des Transports et de la transition écologique, interrogée sur la
question, a affirmé que cette privatisation n'était pas d'actualité...
Cela
ne signifie pas que le gouvernement ait changé de religion en la matière ni
veuille se mettre en travers des appétits de Vinci Airports, un des leaders
mondiaux du secteur. C'est affaire de circonstance : la gestion d'aéroport
semble plus incertaine dans la tourmente actuelle liée à la crise sanitaire, à
la baisse du trafic aérien et à l'hécatombe prévisible parmi les compagnies du
secteur.
Romanet,
le PDG d'ADP nommé à ce poste par le gouvernement il y a un an pour conduire la
privatisation, déplore aujourd'hui la perte de la moitié de son chiffre
d'affaires et vient d'annoncer des réductions d'effectifs.
En
attendant que les capitalistes décident de faire main basse sur l'affaire quand
elle sera redevenue lucrative, l'État se charge de faire payer la note aux
travailleurs, en se réservant la possibilité de trancher dans les effectifs
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