Suite à un certains nombre de commentaires et de discussions
Aujourd’hui, aucune maîtrise de la société… et de nos déplacements
Ce qui est nécessaire à
l’Humanité est une société où la population maîtrise son destin. Cela veut
dire que l’activité de « production » au sens large, quand elle
l’envisagera, tienne compte de ce qu’elle lui apporte, mais aussi de ce qu’elle
détruit et de ce qu’elle engage pour l’avenir proche et plus lointain. Le
dilemme n’est pas entre production ou pas, mais entre cette maîtrise et des
décisions prises sans tenir compte de ces facteurs. Nous voilà aux antipodes du
stade actuel de l’Humanité, le capitalisme. Les moteurs de celui-ci, loin de la
maîtrise d’un devenir social harmonieux, sont fondamentalement la
« maîtrise », par un nombre infime de personnes, de l’accroissement
de leurs profits. Le résultat est l’inégalité sociale, l’anarchie du
fonctionnement social planétaire, un gigantesque gâchis de forces productives,
un avenir hypothéqué.
Cela
se décline au niveau des transports dans le cadre de cette production capitaliste.
Ils ne sont que le prolongement de l’« organisation » actuelle de la
production elle-même : hiatus entre la résidence et le travail, longueur
de la journée de travail, anarchie des localisations de l’emploi, le facteur
« transports » traité à la marge, etc. Et tout cela se pose aux différentes
échelles, de l’échelle planétaire à l’échelle locale.
Ce que l’on peut envisager
La révolution communiste c’est la
mise en place de cette maîtrise que nous évoquons ci-dessus. Une révolution qui
exige la mobilisation consciente du monde du travail et justement sa volonté de
maîtriser son avenir
Cette
mobilisation se traduit dans la confrontation des idées à une échelle que nous
ne pouvons imaginer, donc dans la liberté de tous.
Il
n’y a pas de socialisme sans la démocratie maximale contrôlée par les
producteurs eux-mêmes. Le rouge des drapeaux de Staline ne fut que le rideau
enroulant la dictature d’une bureaucratie sur un monde du travail qui s’était rapidement
démobilisé. En Chine, il s’est agi de voiler celle d’une bourgeoisie en
devenir.
Notre espoir
Organisation du travail,
révolution des transports, maîtrise véritablement « démocratique » de
l’humanité, nous voilà à des années lumières des turpitudes des voies de
l’avenue Gabriel Péri. À des années-lumière, d’une lubie démagogique et d'une esbroufe
tellement révélatrices.
Le vélo sous le communisme…
Quand le travail nécessaire aura
un horaire de 4 heures par jour. Quand l’envie de posséder « sa »
voiture disparaîtra. Lorsque les tramways irrigueront partout les espaces
encore urbains. Lorsque la liaison résidence-lieu de travail en
« présentiel » aura été maîtrisé, tout comme les inconvénients du
vélo électrique auront été résolus. Quand l’activité physique d’entretien
normal sera devenue une habitude… Quand l’Humanité sera devenue… humaine.
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