vendredi 29 mai 2020

Argenteuil- vélo (suite) A pied, à vélo, avec tout moyen de déplacement, demain, vive le communisme de la liberté

Suite à un certains nombre de commentaires et de discussions

Aujourd’hui, aucune maîtrise de la société… et de nos déplacements



Ce qui est nécessaire à l’Humanité est une société où la population maîtrise son destin. Cela veut dire que l’activité de « production » au sens large, quand elle l’envisagera, tienne compte de ce qu’elle lui apporte, mais aussi de ce qu’elle détruit et de ce qu’elle engage pour l’avenir proche et plus lointain. Le dilemme n’est pas entre production ou pas, mais entre cette maîtrise et des décisions prises sans tenir compte de ces facteurs. Nous voilà aux antipodes du stade actuel de l’Humanité, le capitalisme. Les moteurs de celui-ci, loin de la maîtrise d’un devenir social harmonieux, sont fondamentalement la « maîtrise », par un nombre infime de personnes, de l’accroissement de leurs profits. Le résultat est l’inégalité sociale, l’anarchie du fonctionnement social planétaire, un gigantesque gâchis de forces productives, un avenir hypothéqué.
         Cela se décline au niveau des transports dans le cadre de cette production capitaliste. Ils ne sont que le prolongement de l’« organisation » actuelle de la production elle-même : hiatus entre la résidence et le travail, longueur de la journée de travail, anarchie des localisations de l’emploi, le facteur « transports » traité à la marge, etc. Et tout cela se pose aux différentes échelles, de l’échelle planétaire à l’échelle locale.

Ce que l’on peut envisager

La révolution communiste c’est la mise en place de cette maîtrise que nous évoquons ci-dessus. Une révolution qui exige la mobilisation consciente du monde du travail et justement sa volonté de maîtriser son avenir
         Cette mobilisation se traduit dans la confrontation des idées à une échelle que nous ne pouvons imaginer, donc dans la liberté de tous.
         Il n’y a pas de socialisme sans la démocratie maximale contrôlée par les producteurs eux-mêmes. Le rouge des drapeaux de Staline ne fut que le rideau enroulant la dictature d’une bureaucratie sur un monde du travail qui s’était rapidement démobilisé. En Chine, il s’est agi de voiler celle d’une bourgeoisie en devenir.

Notre espoir

Organisation du travail, révolution des transports, maîtrise véritablement « démocratique » de l’humanité, nous voilà à des années lumières des turpitudes des voies de l’avenue Gabriel Péri. À des années-lumière, d’une lubie démagogique et d'une esbroufe tellement révélatrices. 

Le vélo sous le communisme…



Quand le travail nécessaire aura un horaire de 4 heures par jour. Quand l’envie de posséder « sa » voiture disparaîtra. Lorsque les tramways irrigueront partout les espaces encore urbains. Lorsque la liaison résidence-lieu de travail en « présentiel » aura été maîtrisé, tout comme les inconvénients du vélo électrique auront été résolus. Quand l’activité physique d’entretien normal sera devenue une habitude… Quand l’Humanité sera devenue… humaine.

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