mardi 12 mai 2020

Argenteuil : agents municipaux, brèves du bulletin Lutte ouvrière de cette semaine


Voir l’éditorial ci-dessus

Contrôle et encore contrôle par les intéressés
On ne sait vraiment pas comment va se dérouler le déconfinement qui vient de commencer. À juste titre, la crainte face à la contamination par le coronavirus n’est pas retombée. Dans les temps qui viennent, ce qui doit nous guider, c’est plus que jamais la sécurité de notre santé.
La prudence est donc de rigueur.
Ceux qui sont en meilleure position pour contrôler les conditions du déconfinement, c’est nous-mêmes, et personne d’autre.

Le point de vue des concernés est déterminant
Au niveau de la reprise de l’École, coincé entre son désir de ne pas contrarier le préfet et celui des difficultés à faire débuter la reprise des écoles le 11 mai, le maire a fait la semaine passée un numéro de valse-hésitation. Après ne s’être pas prononcé sur le 11, la date du 14 a été avancée, puis, au jour d’aujourd’hui, la date du 18 mai est en vue.
On ne le savait pas si leste pour danser la valse. Peut-être qu’il devrait en rester à entendre le point de vue de ceux qui sont directement intéressés : nous-mêmes dans les écoles, les enseignants, et les parents d’élèves. À ce jour, le point de vue de l’énorme majorité est d’attendre encore pour une reprise directe.

Vraiment inacceptable
La semaine passée, il y avait encore un certain nombre d’entre nous dans des services de l’hôtel de ville qui ne disposaient toujours pas de masques.
Près de deux mois après le début de la pandémie, c’est tout de même fort de café !
Ils ont pourtant tout eu le temps d’anticiper
Hier, jour de reprise, sur ce plan, la situation ne s’était guère améliorée. Cela donnait l’impression désagréable que la priorité n’avait pas été de préparer notre retour.
Si l’on fait le total des membres de la municipalité, de ses proches du 3ème, et des directions générales, cela fait pourtant un joli nombre.

Cela nous reste sur l’estomac
Comme le reste, rien n’avait été prévu pour nous restaurer. Les appareils à sandwichs étaient vides.
Si qui ne travaille pas ne mange pas, à l’inverse, qui ne peut manger ne peut travailler.

Quand on veut, on peut
Et pourtant, dans son affaire de masques, mi utile mi électorale, nous avons pu constater que quand elle le voulait, la municipalité savait mettre les moyens.
Une leçon à ne pas oublier dans les temps qui viennent.

Un pour tous, tous pour uns

La mise sous pli des masques et leur distribution a été une affaire qui fait quelque peu désordre. Appel au bénévolat d’un côté, rémunération de l’autre. Oui, franchement, cela fait désordre.
La conclusion s’impose : engagement de tous, rémunération de tous !

C’est nous qui faisons fonctionner la société !
On peut dire que la municipalité n’aura pas lésiné sur l’utilisation de la brosse à reluire durant toute la période. À nouveau, sans nous, l’affaire des masques n’aurait pas été possible.
On peut généraliser, sans la classe des travailleurs, la classe ouvrière, rien ne serait possible.

Même Blanquerix n’y parviendrait pas
Pour les enfants de maternelle surtout, mais aussi pour ceux de CP en particulier, la réflexion sur comment cela peut fonctionner en respectant les règles absolues de distanciation physique est un véritable casse-tête pour notre duo avec l’enseignante de maternelle.
Mais si la mission est impossible, pas la peine d’insister.

Un cerveau loin des membres

Entre le lieu dit « du 3ème » et d’autres lieux des services de la Ville y compris de l’hôtel de ville, on a franchement l’impression qu’il y a des milliers de kilomètres. À voir le temps que cela met pour que les informations, et les bonnes en particulier, nous parviennent.
Un cerveau, grand ou petit, séparé de ses membres, cela ne peut effectivement pas fonctionner.
Pas besoin de prétexte

Bien évidemment, les désinfections sont nécessaires. Mais au service des écoles, on nous a fait revenir pour la désinfection, puis les locaux désinfectés l’ont été à nouveau, et pour quelques-uns, désinfectés une nouvelle fois encore.
Si la direction cherchait un prétexte pour nous voir, elle pouvait tout autant donner l’ordre à l’Informatique de nous équiper chacune d’une webcam.

Faites circuler ce bulletin qui paraît encore principalement sur le net. Envoyez-le à tous ceux de vos amis à qui cela fera plaisir.

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