Voir l’éditorial ci-dessus
Contrôle et encore
contrôle par les intéressés
On ne
sait vraiment pas comment va se dérouler le déconfinement qui vient de
commencer. À juste titre, la crainte face à la contamination par le coronavirus
n’est pas retombée. Dans les temps qui viennent, ce qui doit nous guider, c’est
plus que jamais la sécurité de notre santé.
La
prudence est donc de rigueur.
Ceux
qui sont en meilleure position pour contrôler les conditions du déconfinement,
c’est nous-mêmes, et personne d’autre.
Le point de vue des
concernés est déterminant
Au
niveau de la reprise de l’École, coincé entre son désir de ne pas contrarier le
préfet et celui des difficultés à faire débuter la reprise des écoles le 11
mai, le maire a fait la semaine passée un numéro de valse-hésitation. Après ne
s’être pas prononcé sur le 11, la date du 14 a été avancée, puis, au jour
d’aujourd’hui, la date du 18 mai est en vue.
On ne
le savait pas si leste pour danser la valse. Peut-être qu’il devrait en rester
à entendre le point de vue de ceux qui sont directement intéressés :
nous-mêmes dans les écoles, les enseignants, et les parents d’élèves. À ce
jour, le point de vue de l’énorme majorité est d’attendre encore pour une
reprise directe.
Vraiment inacceptable
La
semaine passée, il y avait encore un certain nombre d’entre nous dans des
services de l’hôtel de ville qui ne disposaient toujours pas de masques.
Près de
deux mois après le début de la pandémie, c’est tout de même fort de café !
Ils ont pourtant tout eu
le temps d’anticiper
Hier,
jour de reprise, sur ce plan, la situation ne s’était guère améliorée. Cela
donnait l’impression désagréable que la priorité n’avait pas été de préparer
notre retour.
Si l’on
fait le total des membres de la municipalité, de ses proches du 3ème,
et des directions générales, cela fait pourtant un joli nombre.
Cela nous reste sur
l’estomac
Comme
le reste, rien n’avait été prévu pour nous restaurer. Les appareils à sandwichs
étaient vides.
Si qui
ne travaille pas ne mange pas, à l’inverse, qui ne peut manger ne peut
travailler.
Quand on veut, on peut
Et
pourtant, dans son affaire de masques, mi utile mi électorale, nous avons pu
constater que quand elle le voulait, la municipalité savait mettre les moyens.
Une
leçon à ne pas oublier dans les temps qui viennent.
Un pour tous, tous pour uns
La mise
sous pli des masques et leur distribution a été une affaire qui fait quelque
peu désordre. Appel au bénévolat d’un côté, rémunération de l’autre. Oui,
franchement, cela fait désordre.
La
conclusion s’impose : engagement de tous, rémunération de tous !
C’est nous qui faisons
fonctionner la société !
On peut
dire que la municipalité n’aura pas lésiné sur l’utilisation de la brosse à
reluire durant toute la période. À nouveau, sans nous, l’affaire des masques
n’aurait pas été possible.
On peut
généraliser, sans la classe des travailleurs, la classe ouvrière, rien ne
serait possible.
Même Blanquerix n’y
parviendrait pas
Pour
les enfants de maternelle surtout, mais aussi pour ceux de CP en particulier,
la réflexion sur comment cela peut fonctionner en respectant les règles
absolues de distanciation physique est un véritable casse-tête pour notre duo
avec l’enseignante de maternelle.
Mais si
la mission est impossible, pas la peine d’insister.
Un cerveau loin des
membres
Entre
le lieu dit « du 3ème » et d’autres lieux des services de la
Ville y compris de l’hôtel de ville, on a franchement l’impression qu’il y a
des milliers de kilomètres. À voir le temps que cela met pour que les
informations, et les bonnes en particulier, nous parviennent.
Un
cerveau, grand ou petit, séparé de ses membres, cela ne peut effectivement pas
fonctionner.
Pas besoin de prétexte
Bien
évidemment, les désinfections sont nécessaires. Mais au service des écoles, on
nous a fait revenir pour la désinfection, puis les locaux désinfectés l’ont été
à nouveau, et pour quelques-uns, désinfectés une nouvelle fois encore.
Si la
direction cherchait un prétexte pour nous voir, elle pouvait tout autant donner
l’ordre à l’Informatique de nous équiper chacune d’une webcam.
Faites circuler ce bulletin qui paraît encore
principalement sur le net. Envoyez-le à tous ceux de vos amis à qui cela fera
plaisir.
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