Voilà où leur politique nous a menés
Hôpital
Saint-Anne - Paris : Il n'y a pas que les masques qui manquent
Echo d'entreprise
02/04/2020
Au GHU Psychiatrie Parisienne, en
plus des protections qui manquent, masques, sur-blouses, il manque aussi de
matériel de base.
Pour l'ouverture d'unités
transformées pour accueillir des patients diagnostiqués Covid-19, que ce soit à
la CMME (pôle hospitalo-universitaire) sur le site de Sainte-Anne, ou sur le
site de Bichat, des chariots de soins et des chariots pour les repas sont
indispensables, mais manquent.
Le personnel et les patients
payent des années de politique d'économies sur le stockage de matériel.
Infirmière
en colère - Noisy-le-Grand : Un témoignage édifiant
Echo d'entreprise
02/04/2020
Je suis infirmière libérale à
Noisy-le-Grand, en Île-de-France. Depuis quelques semaines, le quotidien au
travail est particulièrement difficile. Pour faire nos tournées, nous manquons
de masques FFP2, bien plus efficaces que les masques chirurgicaux pour nous
protéger et protéger nos quarante patients. L’État avait promis de nous livrer
des masques, mais jusqu’à présent nous n’avons reçu que 18 masques chirurgicaux.
Et cette semaine, nous n’avons rien reçu du tout.
Alors nous nous débrouillons
comme nous pouvons. Heureusement, un patient travaillant à EDF nous a donné dix
masques FFP2. Pour le gel hydroalcoolique, c’est aussi la débrouille. Pendant
nos jours de repos, nous démarchons les pharmacies de Noisy et ses alentours
(Torcy, Champs-sur-Marne) pour reconstituer un stock suffisant pour une
semaine.
Au lieu de nous concentrer sur
notre travail de soignantes, nous perdons notre temps et notre énergie à
chercher du matériel de protection. Pour combien de temps encore ?
Centre
hospitalier spécialisé de la Sarthe : Ça la fiche mal !
Echo d'entreprise
02/04/2020
Alors même que l’épidémie de
coronavirus ne fait que commencer, l’hôpital n’est déjà plus à même de fournir
aux soignants des embouts de thermomètre pour prendre la température des
patients... Il a été recommandé au personnel de laisser un embout dans
chaque chambre, de le nettoyer et de le réutiliser plusieurs fois... ce qui
n’est absolument pas conforme aux recommandations.
L’approvisionnement aurait pu
être anticipé, c’est quand même la moindre des choses de pouvoir prendre la
température dans un service de soins, avec ou sans épidémie !
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