mardi 21 avril 2020

Territoriaux d’Argenteuil, articles de la collectivité du bulletin Lutte ouvrière de ce mardi 21 avril 2020

Voir éditorial ci-dessus

Triple peine
1.Nous vivons une période difficile. 2. Nous devons nous occuper de nos familles et de nos proches. 3. Et en plus, le gouvernement continue à mettre en place des mesures anti-ouvrières. En l’occurrence, il veut s’en prendre à notre temps libre. Triple peine !
Pas question.

De sa part, c’est la moindre des choses
Bien sûr, la décision gouvernementale est assortie d’une restriction qui nous concerne à la fonction publique. Les municipalités « peuvent » ou ne peuvent pas appliquer ce vol sur nos congés, nos RTT et nos ASA.
Au vu des déclarations d’amour à notre égard de sa part ces derniers temps, on peut penser qu’elle ne tient pas à une rupture.

Loin s’en faut
Dans sa dernière « lettre d’information » aux habitants, le maire se vante que dès le 17 mars, soit pratiquement dès le début du confinement, tous les services de la collectivité qui en avaient besoin ont pu bénéficier de masques de protection. Eh bien non, il a erreur manifeste. Il aura fallu attendre deux à trois semaines avant qu’il en soit selon les affirmations de l’édile.
Certes l’affaire n’était pas simple, mais pourquoi travestir la réalité ?

La santé d’abord, des enfants et de chacun d’entre nous !
Dans sa vidéo hebdomadaire, le maire ne cesse de défendre le confinement. Son respect est une évidence, pour lui, et pour chacun d’entre nous, nous répète-t-il.
Au service des Écoles, il ne sera donc pas surpris que la préoccupation de notre santé va complètement nous guider en vue du 11 mai.

Un pour tous, tous pour un, comme au rugby…
Devant être confiné ou étant au travail, en première ligne, en deuxième ligne, ou sur les ailes, complètement ou partiellement dans nos services, nous sommes tous victime de la même crise.
S’il y a une prime d’un match qui est très difficile, elle est pour tous !
Répétons-le, le mieux sera une augmentation substantielle de tous les salaires, mais l’un n’empêche pas l’autre.

Les oreilles bouchées sauf pour leurs maîtres
Le gouvernement a organisé une gigantesque cacophonie en avançant la date du 11 mai pour la reprise de l’École. En tout cas, on ne voit vraiment pas bien comment cela va se passer.
Pour donner des centaines de milliards au grand patronat et aux banques, le gouvernement sait faire.
Quand il s’agit de nos intérêts vitaux et de ceux des classes populaires, il est totalement perdu…

Nous serons les payeurs, à nous d’être les décideurs
Pour aller vers le retour à la normale, cela ne peut se faire que dans le cadre de la sécurité sanitaire maximum pour tous, nous-mêmes, les administrés, et les enfants en particulier des écoles.
Personne d’autre que nous-même est apte à le juger.

Anticipation, réquisition, planification !
C’est toujours la débrouille au niveau de la récupération et de la distribution des masques. Et cette situation n’est pas propre à la collectivité. Sans parler de la population, leur récupération fait toujours l’objet de sombres opérations plus ou moins transparentes.
Sans parler de ce qui s’est passé avant et l’absence de réserves, cela fait près de deux mois que la pandémie est une réalité. Pas moyen dans une des économies les plus riches du monde d’organiser dès le début mars une production de masques, en réquisitionnant les moyens nécessaires et en planifiant à l’échelle du pays la production et la production ?
Il est vrai que sous le règne du capitalisme, « réquisition », « planification » sont des gros mots pour les possédants et leurs serviteurs !

Plus de travail, plus d’agents !
Le nombre des chômeurs va forcément augmenter dans les mois qui vont suivre.
Dans de nombreux services, le travail s’est considérablement accumulé.
Pour y faire face, il va falloir embaucher massivement… justement ces chômeurs que la crise sanitaire a mis sur le carreau.

La bourgeoisie telle qu'en elle-même
Le Medef n'en démord pas : coronavirus ou pas, tous au boulot ! C'est ce que redit son président. Comme certains en haut lieu lui ont dit qu'il ne fallait pas le dire aussi brutalement, Roux de Bézieux a remis ça, mais autrement : « Il serait paraît-il indécent de demander aux Français de travailler plus, mais pourrait-on au moins leur demander de travailler un peu ? »
Pour ces parasites dont la fortune provient de l'exploitation de millions d'hommes et de femmes, ceux qui les engraissent sont des fainéants ! Mais que produisent d'utile les gros actionnaires ?

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