Voir éditorial ci-dessus
Triple
peine
1.Nous vivons une période
difficile. 2. Nous devons nous occuper de nos familles et de nos proches. 3. Et
en plus, le gouvernement continue à mettre en place des mesures anti-ouvrières.
En l’occurrence, il veut s’en prendre à notre temps libre. Triple peine !
Pas question.
De
sa part, c’est la moindre des choses
Bien sûr, la décision
gouvernementale est assortie d’une restriction qui nous concerne à la fonction
publique. Les municipalités « peuvent » ou ne peuvent pas appliquer
ce vol sur nos congés, nos RTT et nos ASA.
Au vu des déclarations d’amour à
notre égard de sa part ces derniers temps, on peut penser qu’elle ne tient pas
à une rupture.
Loin
s’en faut
Dans sa dernière « lettre
d’information » aux habitants, le maire se vante que dès le 17 mars, soit
pratiquement dès le début du confinement, tous les services de la collectivité
qui en avaient besoin ont pu bénéficier de masques de protection. Eh bien non,
il a erreur manifeste. Il aura fallu attendre deux à trois semaines avant qu’il
en soit selon les affirmations de l’édile.
Certes l’affaire n’était pas
simple, mais pourquoi travestir la réalité ?
La
santé d’abord, des enfants et de chacun d’entre nous !
Dans sa vidéo hebdomadaire, le
maire ne cesse de défendre le confinement. Son respect est une évidence, pour
lui, et pour chacun d’entre nous, nous répète-t-il.
Au service des Écoles, il ne sera
donc pas surpris que la préoccupation de notre santé va complètement nous
guider en vue du 11 mai.
Un
pour tous, tous pour un, comme au rugby…
Devant être confiné ou étant au
travail, en première ligne, en deuxième ligne, ou sur les ailes, complètement
ou partiellement dans nos services, nous sommes tous victime de la même crise.
S’il y a une prime d’un match qui
est très difficile, elle est pour tous !
Répétons-le, le mieux sera une
augmentation substantielle de tous les salaires, mais l’un n’empêche pas
l’autre.
Les
oreilles bouchées sauf pour leurs maîtres
Le gouvernement a organisé une
gigantesque cacophonie en avançant la date du 11 mai pour la reprise de
l’École. En tout cas, on ne voit vraiment pas bien comment cela va se passer.
Pour donner des centaines de
milliards au grand patronat et aux banques, le gouvernement sait faire.
Quand il s’agit de nos intérêts
vitaux et de ceux des classes populaires, il est totalement perdu…
Nous
serons les payeurs, à nous d’être les décideurs
Pour aller vers le retour à la
normale, cela ne peut se faire que dans le cadre de la sécurité sanitaire
maximum pour tous, nous-mêmes, les administrés, et les enfants en particulier
des écoles.
Personne d’autre que nous-même
est apte à le juger.
Anticipation,
réquisition, planification !
C’est toujours la débrouille au
niveau de la récupération et de la distribution des masques. Et cette situation
n’est pas propre à la collectivité. Sans parler de la population, leur
récupération fait toujours l’objet de sombres opérations plus ou moins
transparentes.
Sans parler de ce qui s’est passé
avant et l’absence de réserves, cela fait près de deux mois que la pandémie est
une réalité. Pas moyen dans une des économies les plus riches du monde
d’organiser dès le début mars une production de masques, en réquisitionnant les
moyens nécessaires et en planifiant à l’échelle du pays la production et la
production ?
Il est vrai que sous le règne du
capitalisme, « réquisition », « planification » sont des
gros mots pour les possédants et leurs serviteurs !
Plus
de travail, plus d’agents !
Le nombre des chômeurs va
forcément augmenter dans les mois qui vont suivre.
Dans de nombreux services, le
travail s’est considérablement accumulé.
Pour y faire face, il va falloir
embaucher massivement… justement ces chômeurs que la crise sanitaire a mis sur
le carreau.
La
bourgeoisie telle qu'en elle-même
Le Medef n'en démord pas :
coronavirus ou pas, tous au boulot ! C'est ce que redit son président.
Comme certains en haut lieu lui ont dit qu'il ne fallait pas le dire aussi
brutalement, Roux de Bézieux a remis ça, mais autrement : « Il
serait paraît-il indécent de demander aux Français de travailler plus, mais
pourrait-on au moins leur demander de travailler un peu ? »
Pour ces parasites dont la
fortune provient de l'exploitation de millions d'hommes et de femmes, ceux qui
les engraissent sont des fainéants ! Mais que produisent d'utile les gros
actionnaires ?
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