lundi 27 avril 2020

Coronavirus, virus, et société : deux excellents livres


Au moment de la grippe dite "espagnole" (pancarte : portez un masque ou allez en prison)







Cette crise du coronavirus fait naître chez chacun d’entre nous beaucoup d’interrogations. Il nous faudrait mettre à jour nos faibles connaissances scientifiques (c’est mon cas).
         Si j’ai bien compris, les virus sont une catégorie de microbes dont l’existence a été mis en évidence par notre cher Pasteur.
         Il paraît qu’on connaît actuellement 3 600 espèces de virus qui peuvent infecter les humains. Et sur ces 3 600 espèces, il y en a 129 qui causent des maladies, telles que le rhume, la grippe, la polio, le SIDA, la varicelle, la rougeole, etc.
         Depuis toujours, l’humanité est donc confrontée à l’attaque de ces virus dont on ne connaît qu’un certain nombre et qui sont à l’origine de maladies, des virus qui en plus peuvent muter à la manière de tout organisme vivant, selon les lois de l’évolution énoncées par Darwin.
         Et c’est donc la société telle qu’elle est à un moment donné qui est confrontée à tel ou tel virus, et qui a les moyens ou pas d’y faire face.
         Et si j’évoque cela, ce n’est pas pour insister sur mes connaissances très limitées en biologie, mais pour rappeler deux moments importants de cette histoire : l’un qui a duré très longtemps et qui concerne la réaction face aux dégâts de la peste, l’autre à propos de la pandémie de la grippe dite « espagnole » au sortie de la Première guerre mondiale. Et pour cela -c’était l’objectif de mon propos- lisez deux livres très intéressants sur le sujet. L’un que j’ai déjà évoqué, « Journal de l’année de la peste » (1665 à Londres) de Daniel Defoe. L’autre, de Laura Spinney (Merci à Michelle qui me l’a fait découvrir), « La grande tueuse, comment la grippe espagnole a changé le monde », chez Albin Michel. Cette grippe qui fit des dizaines de milliers de victimes à travers le monde.

         De nouvelles attaques de virus, l’humanité en subira. Nous espérons simplement que son système social aura changé, et que demain, dans un monde où la santé sera une priorité absolue, les préparatifs et les moyens seront là pour y faire face avec le moins de difficultés possibles.

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