Une situation grave qui s’attaque à tant
d’efforts
Sur une aire d'accueil à Tremblay-en-France, une cinquantaine de gens du voyage luttent pour leur survie. Depuis des années, leur responsable se bagarre pour que leur aire soit décente. Actuellement, ils ont quatre toilettes seulement à disposition. On imagine bien que dans ces conditions, confinés dans des caravanes, le Covid a fait des ravages.
Sur
50 personnes, le Covid n'en a épargné que trois. Un ancien est décédé à
l'hôpital. Ils travaillent sur les marchés mais, comme ceux-ci sont fermés, ils
ne touchent rien. Ils ont obtenu le report du loyer de l'aire, mais ils font
partie des oubliés des aides gouvernementales, comme les travailleurs précaires
ou certains retraités. De quoi vont-ils vivre dans les mois qui viennent ?
Ils n'ont pas droit au chômage partiel.
Or,
la Commission nationale consultative des gens du voyage ne se réunira que le 15
mai pour décider d'aides ou pas. En attendant, ils peinent à se nourrir, comme
tous les gens du voyage vivant en France.
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