On peut obtenir
ce livre (merci les postiers !) en le commandant aux éditions Libertalia.
Je l’ai reçu en 3 jours, 8 euros et 2,5 euros de port. Voir le site de cet
éditeur :
https://www.editionslibertalia.com/
Achat sur leur
librairie en ligne
Michèle AUDIN
continue son exploration de la Commune en compagnie des Éditions LIBERTALIA.
Cette fois-ci elle évoque la personnalité d’Alix Payen et d’une famille
confrontées à ces évènements tragiques dans un petit livre (par sa taille, 120
pages), intitulé « C’est la nuit
surtout que le combat devient furieux ». Alix s’engage comme
ambulancière dans un bataillon de la garde nationale qui est envoyé défendre
Paris devant l’avancée des troupes de Versailles, du côté du Fort d’Issy (les Moulineaux) puis à Neuilly.
Cet ensemble de textes donnent déjà une
idée des difficultés d’organisation militaire des Communards qui malgré la
détermination de nombreux soldats ne font pas le poids devant la force, la
disciplines et les moyens de l’armée de Thiers, ces « ruraux »
recrutés dans les provinces du pays.
Mais ce livre parle surtout de femmes.
Bien évidemment, sur la Commune, il y a des témoignages de militantes tel celui bien connu de Louise
Michel, mais ils sont rares ceux de parisiennes « ordinaires ».
Certes Alix n’est pas tout à fait une femme « ordinaire ». Elle a
grandi dans une famille marquée les idées de Charles Fourier et de son disciple
Victor Considérant. Ce courant défendait la liberté et l’émancipation des
femmes. Fourier écrit : « Les
progrès sociaux et changements de période s'opèrent en raison du progrès des
femmes vers la liberté ; et les décadences d'ordre social s'opèrent en raison
du décroissement de la liberté des femmes. » Une idée que nous devons
continuer à méditer et à transmettre plus que jamais.
Dans ses lettres, Alix partage l’espoir qui a fleuri durant ces semaines
très particulières, et un amour de la vie très réconfortant pour le lecteur
d’aujourd’hui. Il est le témoignage d’une simple Communarde mais également
d’une amoureuse malgré les nuages qui s’amoncelèrent sur ce joli printemps
1871. DM
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