« À la limite de la barbarie… »
Au
Brésil, on creuse des tombes
Au Brésil le président d'extrême
droite, Jair Bolsonaro, qualifie l'épidémie de « petite grippe ». Il
multiplie les bains de foule pour montrer à ses partisans qu'il n'y a rien de
grave. En plus de s'appuyer sur les églises évangélistes, très influentes dans
le pays, cette posture vise à cacher que le système de santé est incapable de faire
face à la maladie.
Le
virus se répand et entraîne une hausse dramatique de la mortalité, au point que
les services de pompes funèbres sont débordés et creusent parfois des tombes
collectives au bulldozer. Les hôpitaux publics sont dans l'incapacité d'accueillir
tous les malades et renvoient chez eux les plus âgés. Quant aux nombreux
hôpitaux privés, ils sont inaccessibles à la grande majorité de la population,
trop pauvre pour y avoir accès.
« Nous
sommes à la limite de la barbarie », a déclaré le maire de Manaus.
En fait, avec Bolsonaro et ceux dont il défend les intérêts, la limite est
largement franchie.
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