Désarroi de cette fraction du monde du travail
Les commerçants qui ont dû
arrêter leur activité sont dans l’embarras. Par la fin de l’exploitation, et
par le fait que le couperet de fermeture est tombé sans que ceux qui vendent
des produits périssables, des fruits en particulier pour les commerçants des
marchés forains, ou encore les fleurs des fleuristes, entre autres, aient eu un
délai pour liquider les achats qu’ils avaient fait, très peu de jours
auparavant pour certains, dans les marchés de gros.
Mais
ces soucis sont aussi les mêmes pour les cafés et restaurants dont le commerce
est à l’arrêt.
Le gouvernement a annoncé des aides. On peut imaginer
qu’elles seront loin de contrebalancer les pertes, et qu’elles mettront du
temps pour une partie d’entre elles, à se traduire en espèces sonnantes et trébuchantes.
Pour qu’il en aille autrement, il faudrait que d’importants moyens humains
soient mobilisés, en particulier au niveau des services municipaux qui sont en
proximité directe, ce qui ne semble pas spécialement le cas, en tout cas, à ce
jour.
À Argenteuil,
une dérogation a été obtenue pour l’ouverture du marché du vendredi dans le
quartier du Val-Nord. Il sera ouvert de 14 à 17 heures. Un nombre maximum de
clients sera accueilli en même temps. L’occasion de s’achalander en fruits et
légumes, mais aussi de prendre langue avec ces commerçants qui livrent pour
récupérer leurs coordonnées.
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