Un avenir différent est devant nous si nous y réfléchissons
sérieusement
Tous les soirs, dans certains
quartiers, parti des logements, le bruit des casseroles retentit. Un geste de
sympathie en direction du personnel de santé, mais plus généralement à tous
ceux, obligés de travailler pour que la vie sociale continue et qui, de ce
fait, prennent obligatoirement des risques de contamination plus importants.
Ils sont nombreux, travailleurs du nettoyage, caissières, conducteurs de train
et de bus, commerçants, livreurs, employés municipaux au contact du public, la
liste est grande de ce détachement de la classe ouvrière.
Mais
à ce propos, nous avons eu deux remarques. L’une d’un agent hospitalier quelque
peu amer qui nous déclarait que c’était lorsque l’on s’attaquait à l’hôpital
public qu’il aurait fallu répliquer vraiment tous ensemble. L’autre, un peu
décalée, venant d’un travailleur de la RATP dont l’avis allait dans le même
sens, mais à propos de ces derniers mois et de la lutte contre la réforme des
retraites. Certes, mais tout cela est du passé, et les regrets sont inutiles.
Alors
les bruits de casserole sont sympathiques et mettent de l’ambiance dans les
quartiers. Mais ce qu’il faut aujourd’hui c’est réfléchir à la situation et à
cette société où le profit est roi, l’une découlant de l’autre.
Dès
maintenant, réfléchissons à la politique que nous devrons mener dans l’après.
Préparons-nous à nous organiser pour cela.
Voir l’article ci-dessous de notre journal
qui vient de paraître.
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