Lutte
ouvrière dans la campagne
26 Février 2020
Les différents candidats aux
municipales multiplient ces jours-ci les promesses pour rendre la ville plus
verte, plus propre, plus proche de ses citoyens en prônant la démocratie
participative etc.
Ce sont autant de discours
adaptés aux modes du moment, pour tenter de capter l’attention des électeurs.
Même en admettant que certaines de ces promesses soient tenues, de toute façon
elles ne changeront rien d’essentiel pour les couches populaires touchées par
la dégradation des conditions de vie et de travail qui se fait sentir sur les
salaires, l’emploi, les loyers…
Pour les journalistes et les
commentateurs, cette élection ne serait faite que d’une série de matchs, comme
à Paris entre Agnès Buzyn, Rachida Dati et Anne Hidalgo. On peut noter que la
majorité des candidats sont très discrets sur leur engagement politique. Ils se
présentent comme indépendants des partis, concentrés sur l’avenir de leur
ville, de crainte que l’appartenance à LREM, à LR ou au PS ne les desserve. Les
élections municipales ne seraient pas politiques, se défendent-ils.
Les candidats de Lutte ouvrière,
eux, ne prétendent pas changer les choses à l’échelle d’une commune. Ils
veulent affirmer un camp politique, qui est celui des travailleurs opposé à
celui des capitalistes. Ils veulent condamner la politique menée par les
représentants des différents partis qui se sont partagé le pouvoir ou qui en
rêvent pour gérer les affaires de la bourgeoisie. Ils affirmeront que, pour
changer leur sort, les travailleurs ne doivent compter que sur leurs propres
forces. Pour tous ceux qui voteront pour les listes de Lutte ouvrière, dans les
250 villes où cela sera possible, ce vote pourra être un pas vers l’affirmation
politique du camp des travailleurs.
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