Mais tout près du capital
Macron est venu lundi 20 janvier
à Dunkerque comme le porte-parole de l’entreprise pharmaceutique AstraZeneca
qui dit vouloir investir dans de nouvelles lignes de production 200 millions
d’euros en cinq ans et embaucher une centaine de personnes.
Il a expliqué d’où vient toute
une partie de cet argent en vantant les mesures gouvernementales de baisse de
la fiscalité et de subventions diverses au patronat. AstraZeneca en a été, dès
son implantation en 1993 dans la zone d’entreprise défiscalisée, un
bénéficiaire avide puisqu’à l’époque chacun des emplois créés lui rapportait
607 000 euros par an en baisse d’impôt, selon un rapport officiel.
Pendant que Macron faisait le job
de président des patrons dans une usine transformée en bunker, plusieurs
centaines de manifestants syndicalistes, gilets jaunes et avocats manifestaient
contre sa politique. Ils furent toute la matinée tenus loin de l’usine par des
policiers en grand nombre qui les repoussèrent à plusieurs reprises et les
contrôlèrent.
Même les journalistes présents à
la cérémonie ne purent poser des questions à Macron. Rien ne devait gâcher
cette rencontre avec les grands patrons qu’il sert.
Mobilisation,
le 23 et le 24, pour se retrouver tous ensemble
Pour la retraite, une retraite !
Une retraite aux flambeaux est
organisée ce jeudi soir 23 janvier, à l’appel de l’assemblée générale des
grévistes d’Argenteuil et de plusieurs sections syndicales. Il s’agit de se
retrouver dans le cadre du mouvement contre la réforme Macron, et également, ce
sera sans aucun doute l’occasion d’alimenter les caisses de grève.
Le rendez-vous est fixé à 18
heures parking du complexe Jean Vilar.
Vendredi, 11 heures place de la République !
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