vendredi 10 janvier 2020

Argenteuil, puis à Paris, une journée de grève, de mobilisation, de manifestation


Tous ensemble, un seul camp, le camp des travailleurs

Si l’assemblée générale interprofessionnelle a réuni hier matin 250 personnes à Cergy (elle s’est poursuivie par une manifestation à laquelle ont participé des avocats du barreau de Pontoise), nous étions bien moins nombreux à celle d’Argenteuil. Mais la quarantaine de participants comptait une employée de la Ville, une aide-puéricultrice de l’hôpital d’Argenteuil, un technicien d’un labo universitaire et un machiniste de la RATP. Et c’est cela qui était et est notable, le fait que le mouvement actuel éclate les divisions corporatistes. On voit grandir la conscience que non seulement l’action collective est une nécessité pour faire céder le gouvernement, mais que finalement nous appartenons à une même classe.
         La réunion a été l’occasion de faire un point sur la situation, d’affirmer que nous avions encore d’immenses marges à conquérir pour développer le mouvement. C’est le sens des initiatives d’aujourd’hui et de la manifestation de demain samedi, de Nation à la République (rendez-vous Argenteuil, au guiche à billets de la gare centrale, à 12 h15). L’heure est à continuer à discuter, à mettre dans le coup de nombreux salariés de la localité qui ne sont pas encore entrés dans l’action. La grève a été reconduite pour aujourd'hui.
         De nouvelles banderoles ont été réalisées. (On les verra bientôt en photo)







L’après-midi, nous étions à Paris, de la République à Saint-Augustin. Une participation totale au minimum comparable à celle des manifestations des 5 et 17 décembre dernier. Mais une ambiance toute autre, bien plus vivante et déterminée, en particulier dans l’immense cortège de tête des grévistes.
         Tout cela est bon pour le moral. Maintenant, la lutte continue. Plus que jamais. DM

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire