Le procès est gagné, mais la
discrimination continue
Un goût
de discrimination
Une ouvrière de Safran, à
Domérat, a été reconnue victime de discrimination de la part de son employeur.
En quarante ans de carrière, elle n’a été augmentée que… trois fois ! La
vingtaine de collègues masculins entrés en même temps qu’elle, en 1974, dans
l’entreprise gagnaient près de 400 euros de plus qu’elle, par mois.
Le jugement a été rendu en décembre 2015, mais il a fallu à la plaignante attendre encore quatre ans pour être sûre que Safran ne ferait pas appel. Au terme de ce délai, la plaignante a donc gagné son procès. Safran a été condamné, pour préjudices économique et moral ainsi que pour violation de l’accord sur l’égalité hommes-femmes, à un total de 147.000 euros, soit l’équivalent de 306,25 euros par mois de préjudice.
Le jugement a été rendu en décembre 2015, mais il a fallu à la plaignante attendre encore quatre ans pour être sûre que Safran ne ferait pas appel. Au terme de ce délai, la plaignante a donc gagné son procès. Safran a été condamné, pour préjudices économique et moral ainsi que pour violation de l’accord sur l’égalité hommes-femmes, à un total de 147.000 euros, soit l’équivalent de 306,25 euros par mois de préjudice.
L’ouvrière est aujourd’hui à la
retraite. Calculée sur une paye discriminée, sa pension reste, elle, nettement
inférieure à celle de ses collègues masculins.
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