mardi 24 décembre 2019

Alger, Argenteuil, Dély Brahim, espace Jean Vilar à défendre


Une ZAD des enfants en vue ?

En remerciement à M. pour son joli cadeau de lecture


 
Les Petits de décembre, le dernier roman de Kaouther Adimi (éd. Fiction et cie, Le Seuil) vient d’obtenir une excellent note sur mon échelle de lecture. Un très bon roman qui nous mène certes dans les méandres de l’histoire de l’Algérie indépendante avec ses militaires et son clientélisme, mais qui est bien plus.
         C’est une fable où les enfants ont le courage que n’ont plus ou que n’ont pas les adultes, ce que les évènements actuels en Algérie tendent toutefois à infirmer complètement.
         En tout cas, ces enfants tiennent à conserver leur terrain de foot convoité par deux militaires de haut rang qui veulent y construire leur villa de luxe.
         Nous sommes donc dans un quartier d’Alger, mais finalement, on pourrait être à Argenteuil. Et la pensée du rapport avec Jean Vilar m’est venue. Cette salle des fêtes, publique et communale que des affairistes envisagent de détruire. Une salle des fêtes à laquelle l’énorme majorité des habitants est attachée, en particulier parce qu’enfants ils y ont installé de bons souvenirs.
         Alors enfants d’Argenteuil, d’hier et d’aujourd’hui, levez-vous, et suivez l’exemple des « Petits de décembre ». DM 

Kaouther Adimi, « Les petits de décembre », roman, Fiction et cie, le Seuil, à commander de toute urgence à la librairie indépendante, le Presse-papier à Argenteuil

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