Une ZAD des enfants en vue ?
En
remerciement à M. pour son joli cadeau de lecture
Les
Petits de décembre, le dernier roman de Kaouther Adimi (éd. Fiction et cie, Le Seuil)
vient d’obtenir une excellent note sur mon échelle de lecture. Un très bon
roman qui nous mène certes dans les méandres de l’histoire de l’Algérie
indépendante avec ses militaires et son clientélisme, mais qui est bien plus.
C’est
une fable où les enfants ont le courage que n’ont plus ou que n’ont pas les
adultes, ce que les évènements actuels en Algérie tendent toutefois à infirmer
complètement.
En
tout cas, ces enfants tiennent à conserver leur terrain de foot convoité par
deux militaires de haut rang qui veulent y construire leur villa de luxe.
Nous
sommes donc dans un quartier d’Alger, mais finalement, on pourrait être à
Argenteuil. Et la pensée du rapport avec Jean Vilar m’est venue. Cette salle
des fêtes, publique et communale que des affairistes envisagent de détruire.
Une salle des fêtes à laquelle l’énorme majorité des habitants est attachée, en
particulier parce qu’enfants ils y ont installé de bons souvenirs.
Alors
enfants d’Argenteuil, d’hier et d’aujourd’hui, levez-vous, et suivez l’exemple
des « Petits de décembre ». DM
Kaouther
Adimi, « Les petits de décembre », roman, Fiction et cie, le Seuil, à commander de
toute urgence à la librairie indépendante, le Presse-papier à Argenteuil
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