Faites vos jeux, il y a tout à perdre
L'opération
de vente de 50 % des actions de la Française des jeux possédées par l'État
s'est ouverte le 7 novembre. Bruno Le Maire fait la promotion de l'actionnariat
populaire et joue les camelots pour appâter le client : il promet une
action offerte pour dix achetés avec une ristourne de 2 %. Certains
particuliers qui ont quelques économies se laisseront peut-être prendre à la
loterie du boursicotage.
Mais le
principal cadeau est destiné aux milieux financiers qui vont rafler le pactole
en mettant la main sur les milliards drainés par les jeux de hasards. Au jeu de
la privatisation, tout le monde peut jouer, mais à la fin, c'est la spéculation
qui gagne.
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