Buvons, buvons à l’indépendance du monde…
Nous sommes jaloux, il faut bien
le dire. Deux fêtes de quartiers populaires annulées en quelques mois… mais
pour la fête des Vendanges, quel déploiement de moyens. Comme nous aimerions
que pour les initiatives véritablement culturelles de la Ville s’adressant à
tous, il y ait les mêmes moyens d’information et de déplacement qui soient
mobilisés. Cela dit, cette vigne de Mainville est excentrique dans le
territoire et mérite les moyens idoines pour y parvenir. Mais pourquoi, ces
derniers mis à disposition pour les initiatives qui plaisent particulièrement à
la municipalité et à ses proches ne le seraient-ils pas pour d’autres d’intérêt
équivalent voire supérieur.
Ainsi,
nous aimerions connaître le coût global de cette affaire. C’est la moindre des
choses, c’est le résultat de nos impôts.
Cela
dit, que vive cette fête des vendanges, qui nous permettra de rencontrer de
nombreux habitants et de discuter du cru 2019 mais aussi de la vie de la cité,
du projet Cap Héloïse, …
Et
comme nous ne crachons pas sur le bon vin (que nous buvons raisonnablement),
nous proposons à tous de chanter en cœur lors de cette fête des vendanges le
dernier couplet et le refrain du « Chant des ouvriers » de Pierre
Dupont (1846)
À chaque
fois que par torrents
Notre
sang coule sur ce monde,
C’est
toujours pour quelques tyrans
Que cette
rosée est féconde ;
Ménageons-le
dorénavant,
L’amour
est plus fort que la guerre ;
En
attendant qu’un meilleur vent
Souffle
du ciel ou de la terre,
Aimons-nous,
et quand nous pouvons
Nous unir
pour boire à la ronde,
Que le
canon se taise ou gronde,
Buvons
À
l’indépendance du monde !
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