Les sites Seveso de moins en moins contrôlés
Un site Seveso 2 à Dunkerque (merci Wikipedia) |
Il y a, dans le pays, plus de 1 300 sites classés Seveso, du nom d'une usine italienne ayant causé un grave accident, dont 705 à risque élevé. Beaucoup sont construits au centre ou à la lisière d'agglomérations. C'est dangereux, comme l’a montré l'explosion de l'usine AZF de Toulouse.
Mais le
nombre d'inspecteurs diminue : il n'y a eu que 18 000 inspections en
2018, contre 30 000 en 2006. Et sur 2 100 arrêtés de mise en demeure
pris par les préfets, seulement 20 % ont entraîné des sanctions
administratives. Les patrons pollueurs voient leur avenir s'éclaircir. Mais les
salariés et les riverains ont bien raison de s’inquiéter.
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