La bourgeoisie pleure l’un des siens
L’annonce de la mort de Chirac a déclenché le torrent désormais rituel des hommages médiatico-politiques, y compris de Mélenchon et Le Pen. Après son départ de l’Élysée, les commentaires venant de son camp étaient moins amènes : il n’avait pas assez réformé, cédant aux travailleurs du secteur public en 1995 et aux jeunes en 2006.
Mais,
qu’il ait eu un bon coup de fourchette, de l’intérêt pour le sumo ou les arts
premiers ne change rien à l’affaire. Sa carrière politique a été au service des
intérêts de la classe capitaliste, ce qui lui a valu l’indulgence du jury dans
l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, d’être logé à l’oeil par
des milliardaires après sa présidence et tous les bavardages lénifiants de ces
jours-ci. Mais pour les travailleurs, c’était surtout un adversaire.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire