Mais pourquoi donc Argenteuil un maillon faible ?
Le journal Le Parisien a évoqué hier dans un article substantiel le projet
« La Seine à Vélo » qui, selon ses promoteurs dont le conseil
départemental du Val d’Oise, permettrait, grâce à un parcours apparemment de
berge de Seine, de rejoindre, par 430 kilomètres, Paris à Deauville. C’est effectivement
une excellente perspective à un moment où le tourisme à vélo se développe
paraît-il. Oui bien sûr…
Mais
sur ce parcours, il y aura une portion neutralisée, la rupture de continuité de
l’utilisation des berges de la Seine à Argenteuil.
En vue des
prochaines élections municipales, les prétendants annoncent déjà que « la
reconquête des berges de la Seine » s’inscrit bien dans leurs priorités.
De la part de l’ancien maire responsable de la fermeture de l’ex-chemin de
halage à hauteur du port à sables, et de lui-même et de son successeur dans le
cadre de leur projet partagé « Cap Héloïse », cela fait sourire.
Ah
la « reconquête des berges » ! Triant des archives, j’ai
retrouvé un tract d’un conseiller général d’Argenteuil d’alors : « Le Conseil Général vient de décider de
repousser la réhabilitation des Berges de Seine. Il revient ainsi sur ses
engagements de mettre en œuvre ce projet de 1996 à 1998 pour lequel il avait
également donné son accord dès 1993.
Les berges de Seine devraient être
ainsi rehaussées et le chemin de halage réaménagé en espace de promenade, de
plein air et de pêche… »
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