Face aux attaques contre les classes populaires, la colère a débordé
Saïd
Hariri, président du Liban
Vendredi 18 octobre, le Liban a
vu la population descendre en masse dans les rues pour protester contre la
hausse du coût de la vie et demander le départ du président Saïd Hariri et de
son gouvernement.
C’est à
Beyrouth, la capitale, que les affrontements avec la police ont été les plus
spectaculaires. Mais la mobilisation a touché tout le pays, jusque dans les
villes moyennes et dans les villages. Face aux prix qui montent et à l’annonce
de nouveaux impôts touchant les classes populaires, la colère a débordé.
Si le
régime est fondé sur une institutionnalisation des divisions religieuses, les
manifestations semblent avoir uni des travailleurs de toutes les communautés
contre l’ensemble de la classe politique.
Si la
mobilisation s’installe dans la durée, cette unité au-delà des clivages
confessionnels sera une force.
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