vendredi 11 octobre 2019

La défense de la salle des fêtes Jean Vilar s’invite à l’Éducation nationale


Petit rappel des conséquences calamiteuses pour les écoles

 
A rénover, à reconstruire, mais toujours comme salle municipale, publique, collective !

Au niveau départemental, il existe un organisme consultatif appelé conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN). Il est composé de représentants des collectivités locales, de personnels des établissements d'enseignement et de formation, et d’« usagers » (parents d'élèves, associations, etc.). Il peut être consulté sur toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans le département.
         Dans le Val d’Oise, il s’est tenu hier au soir, en l’absence du préfet qui est censé le co-présider. Cela juge de son intérêt, quand on sait que cette réunion permettait de faire un vrai bilan de la rentrée.
         Et lors de ce conseil, il a été question de l’avenir de la salle des fêtes communale Jean Vilar d’Argenteuil, dans l’intervention d’une des grandes fédérations de parents d’élèves (la FCPE) :
« …A l’inverse, d’autres municipalités ne font pas les efforts qu’il faut, voire contrecarrent les besoins éducatifs dans leur ville. Je prendrai l’exemple d’Argenteuil, qui outre les retards dans les constructions de groupes scolaires pour la ville, s’obstine à maintenir la perspective de détruire la salle des fêtes communale Jean Vilar, propriété de la Ville. Ce complexe est crucial pour l’école à bien des égards. Tout d’abord, c’est là que se tiennent de nombreuses initiatives de fin d’année en particulier des spectacles des écoles. C’est aussi le lieu du désormais célèbre Salon du livre d’Argenteuil, avec ses milliers de visiteurs, et les classes, 105 cette année, qui s’y retrouvent à la suite de la visite d’écrivains et d’illustrateurs, payés en partie par l’association organisatrice. Citons également des projets autour de la musique. Enfin, pour les services de l’éducation nationale, c’est aussi la seule salle publique qui peut accueillir les centaines et les centaines d’enseignants des écoles primaires d’Argenteuil quand ils se réunissent tous ensemble en conférence pédagogique. Alors, remplacer ce complexe public par des bâtiments gérés par des investisseurs privés, c’est à coup sûr porter un coup fatal à de nombreuses activités culturelles, scolaires, et empêcher l’Education Nationale de faire correctement son travail… »
Il est vraiment regrettable que le préfet du Val d’Oise n’ait pas entendu ces paroles, lui qui, dernièrement, a donné un coup de pouce au maire d’Argenteuil en indiquant qu’il ne voyait pas de problème environnemental à la réalisation du projet Cap Héloïse, un projet pourtant dévastateur, en particulier pour l’École. DM

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