Petit rappel des conséquences calamiteuses pour les écoles
Au niveau
départemental, il existe un organisme consultatif appelé conseil départemental
de l’Éducation nationale (CDEN). Il est composé de représentants des
collectivités locales, de personnels des établissements d'enseignement et de
formation, et d’« usagers » (parents d'élèves, associations, etc.).
Il peut être consulté sur toute
question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public
d'enseignement dans le département.
Dans
le Val d’Oise, il s’est tenu hier au soir, en l’absence du préfet qui est censé
le co-présider. Cela juge de son intérêt, quand on sait que cette réunion
permettait de faire un vrai bilan de la rentrée.
Et
lors de ce conseil, il a été question de l’avenir de la salle des fêtes
communale Jean Vilar d’Argenteuil, dans l’intervention d’une des grandes
fédérations de parents d’élèves (la FCPE) :
« …A l’inverse, d’autres municipalités ne font
pas les efforts qu’il faut, voire contrecarrent les besoins éducatifs dans leur
ville. Je prendrai l’exemple d’Argenteuil, qui outre les retards dans les
constructions de groupes scolaires pour la ville, s’obstine à maintenir la
perspective de détruire la salle des fêtes communale Jean Vilar, propriété de
la Ville. Ce complexe est crucial pour l’école à bien des égards. Tout d’abord,
c’est là que se tiennent de nombreuses initiatives de fin d’année en
particulier des spectacles des écoles. C’est aussi le lieu du désormais célèbre
Salon du livre d’Argenteuil, avec ses milliers de visiteurs, et les classes,
105 cette année, qui s’y retrouvent à la suite de la visite d’écrivains et
d’illustrateurs, payés en partie par l’association organisatrice. Citons également
des projets autour de la musique. Enfin, pour les services de l’éducation
nationale, c’est aussi la seule salle publique qui peut accueillir les
centaines et les centaines d’enseignants des écoles primaires d’Argenteuil
quand ils se réunissent tous ensemble en conférence pédagogique. Alors,
remplacer ce complexe public par des bâtiments gérés par des investisseurs
privés, c’est à coup sûr porter un coup fatal à de nombreuses activités
culturelles, scolaires, et empêcher l’Education Nationale de faire correctement
son travail… »
Il est
vraiment regrettable que le préfet du Val d’Oise n’ait pas entendu ces paroles,
lui qui, dernièrement, a donné un coup de pouce au maire d’Argenteuil en
indiquant qu’il ne voyait pas de problème environnemental à la réalisation du
projet Cap Héloïse, un projet pourtant dévastateur, en particulier pour
l’École. DM
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