jeudi 17 octobre 2019

General Electric : les valets à plat ventre devant les licencieurs


Petits marchandages entre gens de bonne compagnie

 


Mardi 15 octobre, le maire de Belfort avec les représentants des collectivités locales, a tenu une conférence de presse.
Ces politiciens proposent de racheter le site de General Electric à Belfort via la société d'économie mixte Tandem, qui gère le patrimoine du grand Belfort. Elles ont déjà transmis une offre au siège américain du groupe pour les 143.000 mètres carrés de bâtiments.
Cette proposition vise à baisser « les coûts de production du groupe », a déclaré le maire de Belfort, accréditant ainsi la fable de GE pour justifier les licenciements.
En contrepartie, les collectivités locales « demandent un maintien de 1.400 emplois dans les turbines gaz » ce qui veut dire l’acceptation d’environ 500 suppressions de postes.
"Notre but, ce n'est pas de faire un cadeau à General Electric " ose-t-il déclarer, tout en disant que « General Electric fera 750.000 euros d'économies liés à la taxe foncière », le tout bien sûr payé avec l’argent des contribuables.
Ces politiciens, petits ou grands peuvent se prosterner devant les dirigeants de grands groupes riches à milliards en leur accordant des centaines de milliers d'euros de cadeaux, ceux-ci leur montrent comment ils les considèrent : comme des valets serviteurs politiques de leurs intérêts.

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