Un silence éloquent
Hier, lors de son intervention
préliminaire au conseil municipal, le maire d’Argenteuil a rappelé l’origine du
projet « Cap Héloïse ». Celui-ci était bien le fait de son
prédécesseur, lui ne l’avait seulement que repris à son compte. Dans la salle
du conseil, des tribunes est partie l’affirmation que cela s’était
effectivement fait dans le plus grand secret. Suite à ces propos liminaires,
Philippe Doucet a bien demandé de pouvoir répondre, mais il l’a fait si
timidement, contrairement à son habitude d’insister lorsqu’il désire vraiment
quelque chose…
Mais
il aurait pu néanmoins le faire, à l’occasion du point 3 de l’ordre du jour qui
concernait une « charte des espaces urbains » concoctée en cette fin
de mandat par la municipalité. Mais il ne l’a pas fait alors que ce point était
en relation directe avec cette affaire « Cap Héloïse-Jean Vilar ».
Non seulement, il ne l’a pas fait, laissant le soin à un membre de son groupe
pour intervenir sur le sujet, mais il a disparu, au point que le public s’est
demandé s’il n’avait pas quitté définitivement le conseil…
Certes
pas très courageux tout cela, mais surtout, cette attitude en ajoute au
compteur de silence de l’ancien maire. Celui-ci dure depuis mars 2016. Si nous
calculons bien, cela fait près de 43 mois !
(Dès
demain, une chronique sur le thème « La transformation d’Argenteuil »)
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