On ne peut perdre la vie à la gagner
Nous
avons reçu hier de nos camarades de l’Union Locale des syndicats CGT de Bezons
le triste message suivant
« Bonsoir,
pour information. Nous venons d'apprendre qu'un ouvrier est décédé sur le
chantier de la future salle des fêtes de Bezons. Il s'agit d'un homme d'une
quarantaine d'année, intérimaire depuis 3 mois. Il était père de famille et sa
compagne attend un enfant. Nous partageons évidemment la douleur de la famille.
Nous imaginons ce que veut dire perdre un conjoint, un père. Mais au-delà de là
tristesse, nous avons envie de faire part de notre colère : personne ne devrait
perdre sa vie a la gagner. L'UL-CGT Bezons »
Depuis des mois, de telles
annonces nous parviennent. Souvenons-nous en particulier de ces deux
travailleurs, nos frères de classe, « sans-papier » nous a-t-on dit,
qui sont morts lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient a lâché un
samedi matin à Epinay-sur-Seine.
Lisez
comme moi, cette liste d’accidents mortels au travail telle qu’elle est recensée sur le lien ci-dessous :
https://news.google.com/search?q=accident%20travail%20mortel&hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
Et il n’y a qu’à regarder autour
de soi, sur les nombreux chantiers de la Ville ou d'ailleurs, les conditions dans lesquelles
travaillent bien des travailleurs, et le non-respect fréquent des plus
élémentaires règles de sécurité pour les protéger.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire