Écoles : des promesses de Macron à la
réalité
Lors de la conférence de presse
qui avait suivi le grand débat en avril dernier, Macron avait promis qu’aucune
école primaire ne serait fermée sur le territoire d’ici 2022 sans accord des
maires des villes concernées. Fin avril, le ministre de l’Éducation nationale,
Jean-Michel Blanquer, avait renchéri en déclarant à son tour : « Nous
ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée », ajoutant
même : « C’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à
cela, rendez-vous compte, c’est énorme. »
Ce sont pourtant 400 écoles qui
doivent fermer à la rentrée prochaine. Et à cela s’ajoutent les fermetures de
classes. Qui dit fermetures d’écoles dit regroupement d’élèves dans des communes
souvent plus éloignées. Ainsi, dans des départements comme la Somme ou l’Oise,
comme dans bien d’autres, cela signifie pour les enfants des trajets en car
plus longs pour rejoindre leur école, et des journées à rallonge, sans parler
de l’augmentation des effectifs que cela entraîne dans les classes. Blanquer
pourrait arguer que la décision est prise, pour une bonne partie de ces
fermetures, par les maires et pas par lui. Mais si ceux-ci y sont contraints,
c’est par manque de moyens, l’État se déchargeant de cette dépense sur les
communes.
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