Une attaque générale contre l’École publique
Bonjour
à tous,
Vous
avez noté que les mobilisations contre les lois Blanquer continuent. Et
visiblement le ministre va avoir bien du mal à convaincre la population que ses
lois sur l'école sont positives. Bravo et solidarité avec les enseignants qui
ont affronté les pressions du gouvernement pour affirmer notre opposition à la
réforme du Bac.
Les
vacances arrivent mais les choses n'en resteront sûrement pas là.
Lors
du dernier conseil municipal de Bezons, le 26 juin, la municipalité a fait
adopter une motion contre la loi "l'école de la confiance" de
Blanquer. J'ai évidemment voté pour cette motion.
Voilà
ce que j'y ai dit.
Amicalement
Une
motion contre la loi Blanquer : l’école de la confiance.
Les mobilisations de parents et
d’enseignants de ce printemps ont contraint le gouvernement a un recul sur
l’article des regroupement collèges écoles. C’est un résultat modeste qui ne
répond pas aux exigences des parents et des enseignants mais c’est malgré tout
un recul.
Les parents et les enseignants
s’attaquent à un des objectifs auquel le gouvernement tient : supprimer
120 000 postes dans la fonction publique ; faire des économies sur le dos
de la population et des travailleurs des services publics pour satisfaire les
demandes de la bourgeoisie. Tous ceux qui luttent contre cela ont bien raison
Pour véritablement l’emporter il
faudra que le monde du travail conteste l’organisation sociale de cette
société.
J’approuve cette motion parce
qu’elle marque la solidarité de la municipalité avec ceux qui défendent les
conditions d’enseignement des enfants et celles des enseignants. Les
mobilisations des enseignants et des parents si elles n’ont pas réussi à faire
reculer Blanquer, ont permis de créer des liens, des réseaux, ici sur le bassin
d’Argenteuil Bezons, comme dans bien des endroits. Elles ont fait redécouvrir
la nécessité de s’organiser, de discuter de convaincre de s’adresser à la
population. Elles ont permis de toucher du doigt et de ressentir la force que
peuvent représenter les travailleurs lorsqu’ils se mobilisent. Cela peut être
très utile pour la mobilisation, la plus large possible des travailleurs dont
nous avons besoin pour nous défendre.
Et Je profite de cette
délibération pour vous reposer la question que je vous avais posé lors du
dernier conseil municipal du mois d’avril, sur l’estimation du coût que
représentera pour la ville le soutien obligatoire à la maternelle privée. La
Mairie ne le sait pas.
Ce gouvernement attaque
l’éducation de la maternelle à l’université.
Pour ne pas créer les classes et
ne pas embaucher le personnel en nombre suffisant afin de permettre, l’accueil
et la formation dans les meilleures conditions. Le gouvernement multiplie les
pirouettes, en faisant croire qu’il suffirait de réorganiser le fonctionnement
des établissements scolaires. Comme si travailler autrement permettrait de
palier aux manques d’effectif. C’est le but des réformes du bac, de la voie
professionnelle, de parcours-sup, des écoles. Et par exemple : dans le Val
d’Oise, maintenant quand un nouveau collège ouvre, cela se fait avec le même
nombre de postes de surveillants d’assistantes ou assistants sociaux, que ce
qui existe déjà, ce qui veut dire automatiquement prendre aux autres. Ainsi, il
est annoncé un poste de surveillant en moins sur le lycée. De nouveaux diplômes
viennent remplacer les BTS, qui sous prétextes d’être plus qualifiant regroupe
plus d’élèves mais sans profs supplémentaire. Dans les lycées pros, le
gouvernement décide qu’il y a trop de math trop de français, d’histoire ou de
langue. Et abracadabra les magiciens du ministère inventent de nouvelles
disciplines, comme, sans rire, des plages horaires ou les élèves n’ont plus de
prof car ce sont des séances de travail « en autonomie » …
Le gouvernement organise la
pénurie dans les établissements scolaires, comme dans le reste des services
publics alors qu’il se montre toujours plus généreux pour soutenir et financer
les entreprises privées et surtout leurs propriétaires
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