Une carrière classique d'arriviste
De Rugy, l'ex-numéro 2 du
gouvernement, vient de démissionner. Il s'était fait épingler par Médiapart
pour ses diners fastueux et autres dépenses inconsidérées payées avec l'argent
des contribuables.
Cet
écologiste a fait montre tout au long de son parcours politique d'une
flexibilité à toute épreuve afin de s'assurer le soutien des puissants du
moment. Passé par plusieurs partis écologiques avant de rejoindre celui qui
avait le vent en poupe, il a obtenu le soutien d'Ayrault, alors maire PS de
Nantes, pour obtenir une circonscription lui permettant de devenir l'un des
rares députés écologiste de l'époque. Allié du PS, il a même voulu le
représenter à la dernière présidentielle avant de renier son engagement public
et télévisé de soutenir le gagnant de la primaire socialiste. Il s'agissait
alors pour lui de rejoindre Macron mieux placé dans les sondages.
Remplaçant
Hulot comme ministre de l'écologie, il avait choisi comme chef de cabinet la
préfète qui avait mené le combat contre les écologistes de la ZAD de Notre Dame
des Landes... qu'il a immédiatement licencié dès qu'elle a été épinglée par
Médiapart à son tour.
Bref, une
carrière classique d'arriviste sans beaucoup de scrupule, significative du
personnel politique chargé de défendre les intérêts de la grande bourgeoisie.
Un domestique qui n'a pas résisté à l'envie de singer le train de vie de ses
maîtres.
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