Une vie violente
Heureusement qu’il y a des
brocantes pour retrouver un certain nombre de livres qui n’ont pas forcément
été réédités mais qui valent le détour d’une lecture. Telle a été ma découverte
d’ « Une vie violente »
de l’écrivain et cinéaste italien Pier Paolo Pasolini, paru en 1959.
On
retrouve dans ce roman l’atmosphère des quartiers populaires des grandes villes
romaines de ces années-là, marquée par la pauvreté, la délinquance, mais aussi,
plus diffuse, par l’activité du Parti Communiste italien d’alors.
C’est
surtout cette délinquance que l’auteur évoque, une délinquance bien cruelle
pour ceux qui la croise mais également pour les délinquants eux-mêmes.
Finalement,
un roman sur la délinquance d’aujourd’hui dans bien des quartiers des villes d’ici
n’aurait guère à ajouter sur ce que nous conte avec brio -c’est du vécu-
Pasolini. Et pourtant, nous sommes 60 ans plus tard, mais lorsqu’il y a la
pauvreté et l’inculture, les mêmes situations provoquent toujours les mêmes
problèmes.
En
tout cas, un bon supplément à tous ceux qui ont aimé le long récit d’Elena
Ferrante, Une amie prodigieuse, une
autre bonne lecture toujours d’actualité
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