Ni consigne ni garderie
Les crèches privées sont un secteur où
les fortunes gagnent du terrain. C’est le cas de Babilou, le leader du secteur, dont la
fortune du PDG est aujourd’hui estimée à 250 millions d’euros. Au point que
cette entreprise a attiré un fonds d’investissements qui n’est pas là attiré, on l'imagine, seulement
par les soins dispensés aux bébés.
La
contrepartie de cet essor des fortunes, ce sont les conditions de travail
imposées aux personnels, et les conditions d’attention et d’éducation données à
ces bébés, mais également les conditions matérielles. Et apparemment, ce n'est pas brillant.
Hier, le personnel de la crèche Babilou
d’Argenteuil de la rue Raspail a dit stop. Stop au trop grand nombre d’enfants dont
doit s’occuper un professionnel. Stop au retard de recrutement des
professionnels qui manquent. Stop à la défaillance de nombre de conditions
matérielles.
Pour
le dire haut et fort, ces travailleurs ont fait grève hier, sans prévenir les parents, de
façon intentionnelle, de manières à les rencontrer et à leur exprimer leurs
doléances.
Cela
les concerne au premier chef. Mais cela concerne aussi la Ville qui achète des
places de crèches à Babilou.
Nous
sommes bien sûr aux côtés des travailleuses et travailleurs de Babilou qui veulent que cela change.
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