Déclaration de guerre contre les travailleurs
de General Electric
Depuis plusieurs semaines, tout
le monde s’attendait à l’annonce d’un gros plan de licenciements à General
Electric Belfort et Bourogne.
L’annonce
en avait été retardée du 30 avril à après les élections européennes. Mardi 28
mai, alors que les panneaux électoraux sont toujours en place, General Electric
annonce un plan de 1044 licenciements, essentiellement sur la partie Turbines
Gaz (792 licenciements sont prévus dans la branche gaz de GE et 252 pour un
centre de service.)
1 900
travailleurs sont employés au secteur Turbines Gaz, près de la moitié des
postes y seraient supprimés. A ce plan, s’ajoute celui en cours dans le secteur
de GE Energy, racheté à Alstom en 2015 : environ 300 suppressions
d’emplois sont en cours par le biais de RCC ou de mesures d’âge, sur un
effectif d’environ 1400 travailleurs. Sans compter les intérimaires déjà
renvoyés et les sous-traitants qui ont déjà commencé des plans de suppressions
d’emplois.
Lors du
rachat de la partie énergie d’Alstom, le PDG de GE avait promis de créer 1 000
emplois nets, avec la complicité de Macron, alors ministre de l’économie. Tous
les politiciens locaux se sont mis à plat ventre, offrant à GE des bâtiments,
des routes pour transporter ses convois etc. Aujourd'hui, tous font
semblants de pleurer sur le sort des salariés, tout en cherchant des
"solutions industrielles".
L’annonce
de ces plans, c’est une déclaration de guerre contre les travailleurs de
GE pour permettre aux actionnaires de GE de voir
leur part augmenter. Pas question de
l'accepter : interdiction des licenciements et partage du travail
entre tous, sans perte de salaires !
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