lundi 1 avril 2019

Licenciements, fermetures d’usines, un scenario toujours le même


L’exemple de Doux ressemble à celui de Semperit qui ressemble à…



Il y a un an, l’abattoir Doux de Chantonnay en Vendée fermait définitivement, condamnant 169 personnes au licenciement. Un an après, seuls 77 salariés ont retrouvé un CDI (un peu plus de 45%), 39 sont en CDD ou en intérim et 40 sont en reconversion.
Triste mais prévisible bilan, loin de la déclaration de la députée LREM de Vendée Martine Laguille-Balloy : « Nous regrettons toujours la fermeture de l’abattoir, mais ce dossier a été très bien traité car tout le monde s’est mis autour de table... ».
Les groupes LDC, Al-Munajem et Terrena (repreneur de Doux) continuent a engranger des profits. Une nouvelle fois, se sont les salariés qui paient la facture de la concurrence entre les capitalistes.

Nous pourrions écrire la même histoire en changeant seulement les noms des lieux et des acteurs. En évoquant par exemple le cas de Semperit à Argenteuil. La ferraille de ce site fermé il y a un an est aujourd’hui l’objet des chalumeaux des ferrailleurs. Quant aux ex-travailleurs de cet établissement, combien parmi ceux qui ne sont pas aujourd’hui à la retraite, sont-ils eux aussi à avoir retrouvé un emploi à ce jour ?

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