L’exemple de Doux ressemble à celui de
Semperit qui ressemble à…
Il y a un an, l’abattoir Doux de
Chantonnay en Vendée fermait définitivement, condamnant 169 personnes au
licenciement. Un an après, seuls 77 salariés ont retrouvé un CDI (un peu plus
de 45%), 39 sont en CDD ou en intérim et 40 sont en reconversion.
Triste
mais prévisible bilan, loin de la déclaration de la députée LREM de Vendée
Martine Laguille-Balloy : « Nous regrettons toujours la fermeture de
l’abattoir, mais ce dossier a été très bien traité car tout le monde s’est mis
autour de table... ».
Les
groupes LDC, Al-Munajem et Terrena (repreneur de Doux) continuent a engranger
des profits. Une nouvelle fois, se sont les salariés qui paient la facture de
la concurrence entre les capitalistes.
Nous
pourrions écrire la même histoire en changeant seulement les noms des lieux et
des acteurs. En évoquant par exemple le cas de Semperit à Argenteuil. La
ferraille de ce site fermé il y a un an est aujourd’hui l’objet des chalumeaux
des ferrailleurs. Quant aux ex-travailleurs de cet établissement, combien parmi
ceux qui ne sont pas aujourd’hui à la retraite, sont-ils eux aussi à avoir
retrouvé un emploi à ce jour ?
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