Le marché Héloïse antinomique avec le projet « Cap
Héloïse »
Prochainement, la délégation de
service public des marchés forains d’Argenteuil doit être remise en jeu.
On
ne peut pas dire que la municipalité s’intéresse beaucoup à ces marchés
d’autant plus quand il s’agit des marchés populaires que sont ceux d’Héloïse,
des Champioux, et de Joliot-Curie. Lesquels sont essentiels pourtant aux
milieux les plus modestes de la Ville. A deux titres. Parce que l’on y trouve
des produits à des tarifs à la mesure de la faiblesse des revenus de la
population, et parce qu’ils sont des lieux de rencontre importants pour les
anciens, mais pas seulement.
Lieux
de rencontre entre tous, ils pourraient l’être même davantage, et ce ne sont
pas les centres commerciaux qui peuvent pourvoir à cela.
Depuis
cinq ans, l’intérêt de la municipalité d’Argenteuil pour les trois marchés en
questions a encore faibli, au grand dam des chalands et des commerçants qui,
quand ils y parviennent, ne réussissent qu’à obtenir, à travers leur activité
difficile, seulement un revenu de travailleur d’usine ou de bureau.
Dans
le plus grand marché d’Argenteuil, celui d’Héloïse, de nombreux commerçants
s’interrogent sur l’avenir. En particulier, en liaison avec la question du
projet « Cap Héloïse ». Chacun sait bien que ce dernier hypothèque
l’avenir de ce marché installé de longue date à cet endroit, à cent mètres de
l’espace Jean Vilar.
Commerçants,
comme chalands, nous devons être ensemble contre ce projet. Et cela, quel que
soit le « délégataire » qui sera choisi en juin prochain.
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