« On a dit tout le monde, c’est tout le monde »
Pour un septième vendredi
d’affilée, des millions de personnes ont manifesté à travers toute l’Algérie.
Après voir imposé le départ Bouteflika, elles exigent celui du président du
Sénat, du Premier ministre et du président du Conseil constitutionnel, en fait
de l’ensemble des responsables de ce système corrompu. « On a dit tout le
monde, c’est tout le monde » disait une banderole, visant le chef
d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui, après l’avoir
soutenu durant des années, a finalement demandé la démission de Bouteflika,
dans l’espoir de sauver les meubles.
La
population algérienne n’entend pas se faire déposséder de son mouvement. La
meilleure garantie pour les travailleurs serait qu’ils s’organisent sur leurs
lieux de travail et dans les quartiers populaires.
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