vendredi 29 mars 2019

Education nationale : la colère grandit contre Blanquer


Nouvelle attaque contre un pan important des services publics

Dans de très nombreux lycées, comme les lycées Arthur Rimbaud à Garges-lès-Gonesse, Julie-Victoire Daubié et Georges Braque à Argenteuil, parmi des dizaines d’autres dans le Val d’Oise, les moyens en heures d’enseignement alloués par le ministère de l’Education nationale sont en chute libre.
         Pour ce ministère, ces établissements n’auraient le choix qu’entre une hausse nette des effectifs d’élèves par classe ou la suppression pure et simple des heures d’enseignement en demi-groupe. C’est d’autant plus catastrophique lorsque, pour certaines matières, les classes ne sont pas prévues pour installer des classes entières.
         Dans le lycée Julie-Victoire Daubié, les effectifs, qui étaient de 30 élèves maximum il y a une dizaine d’année n’ont pas cessé d’augmenter depuis, pour dépasser allègrement les 35 élèves par classe aujourd’hui.
         Bien évidemment, il y a une troisième voie que craint Blanquer : réclamer les moyens nécessaires pour le maintien des demi-groupes et pour la diminution des effectifs des classes.
C’est un refus net de tous les personnels de l’Éducation qui fera ravaler à Blanquer ses projets d’économie sur le dos des élèves et de tous les acteurs de l’Éducation.


AG des enseignants à Rennes le 19 mars

Contre l’École des inégalités de Blanquer
Manifestation samedi 30 mars
A Paris à 14 heures
Place du Panthéon
En direction de la place d’Italie

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire