samedi 2 février 2019

« Grand débat » ! quand le patronat pleure la bouche pleine. Un exemple à Nantes


Les riches en veulent toujours plus aux dépens des pauvres


Vendredi 25 janvier, des chefs d'entreprises du département se sont réunis à l'initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes, question d'apporter leur contribution au Grand Débat voulu par Macron.
On ne peut pas dire qu'on ait été surpris par leurs revendications. Ils veulent réduire le coût du travail, autrement dit voir baisser les salaires. Ils veulent aussi baisser les charges sociales, c'est à dire baisser le salaire qui n'est pas directement versé au salarié mais qui lui permet, entr'autre, d'avoir accès au soin malgré l'insuffisance du salaire direct. Ils souhaitent également réduire l’impôt sur les sociétés, voire le supprimer et ne pas rétablir l’Impôt sur la fortune.
Par contre ils voudraient taxer un peu plus la partie la plus pauvre de la population qui, selon eux, serait épargnée par l'impôt. Sauf que les travailleurs qui ne paient pas d'impôt sur le revenu, car leur salaire est trop faible, dépensent justement la totalité de leur salaire pour se nourrir se loger, se déplacer et que, sur tout cela, ils sont taxés par la TVA entre 5 et 20%, et même à 60% quand ils font le plein de carburant. Ce sont des pourcentages déjà scandaleusement élevés pour des personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Mais pour les patrons, ce n'est pas assez !
Quant à l'argent ainsi récupéré ils souhaitent que l'état l'utilise pour augmenter les aides à leur égard !
Cerise sur le gâteau, ils sont pour faire la chasse aux tricheurs. Mais, en l'occurrence, ce n'est pas les usagers des paradis fiscaux qu'ils ont en ligne de mire. Allez savoir pourquoi ? Non il s'agit de ceux qui fréquentent Pôle Emploi ou la CMU.
Rien de nouveau sous le soleil. Mais Macron parti, il en restera beaucoup à qui il faudra demander des comptes.

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