samedi 2 février 2019

Amazon : non à la répression !


La liberté sur le net, seulement pour le commerce et l’exploitation ?



Un salarié d'Amazon employé à Montélimar (Drôme) vient de recevoir une lettre de licenciement pour faute grave. La direction n'a pas supporté qu'il publie un post Facebook où il félicitait les gilets jaunes pour le blocage de son site de travail et où il exprimait plus largement son soutien à leur mouvement en concluant : « Je me joins à vous quand je ne travaille pas. Bloquez tout ».
Le fait que l'on puisse perdre son gagne-pain quand on exprime sa révolte sur les réseaux sociaux illustre la dictature que le grand patronat exerce sur la société ; et en dit long aussi sur la crainte que la colère des travailleurs inspire.
Les camarades de travail de l'employé licencié n'ont pas dit leur dernier mot et la manifestation du mardi 5 février à Montélimar se fera sous le signe de la solidarité avec lui, avec l'exigence de sa réintégration dans l'entreprise.

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