La liberté sur le net, seulement pour le
commerce et l’exploitation ?
Un salarié d'Amazon employé à
Montélimar (Drôme) vient de recevoir une lettre de licenciement pour faute
grave. La direction n'a pas supporté qu'il publie un post Facebook où il
félicitait les gilets jaunes pour le blocage de son site de travail et où il
exprimait plus largement son soutien à leur mouvement en concluant :
« Je me joins à vous quand je ne travaille pas. Bloquez tout ».
Le fait
que l'on puisse perdre son gagne-pain quand on exprime sa révolte sur les
réseaux sociaux illustre la dictature que le grand patronat exerce sur la
société ; et en dit long aussi sur la crainte que la colère des
travailleurs inspire.
Les
camarades de travail de l'employé licencié n'ont pas dit leur dernier mot et la
manifestation du mardi 5 février à Montélimar se fera sous le signe de la
solidarité avec lui, avec l'exigence de sa réintégration dans l'entreprise.
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