Les amendes ? Une égratignure de leurs profits
Dans une lettre au personnel de
General Electric, Corinne De Bilbao, PDG de GE France annonce que malgré «
tous les efforts de l’entreprise », la création de 1000 emplois nets promis
ne sera pas tenue.
Ses
efforts ne l’ont pas épuisée puisque, selon ses propres comptes, il n’y aurait
que… 25 emplois créés et avec le plan à venir ce sera au contraire des
centaines de suppression d’emplois.
La PDG
annonce que GE paiera les 50 millions d’euros d’amende, il ne manquerait plus
que cela qu’elle ne la paye ! Mais 50 millions, c’est une goutte d’eau
pour un groupe comme General Electric.
Rien
qu’au 4ème trimestre de 2018, elle a réalisé un bénéfice de 666 millions de
dollars, et encore, c’est après avoir payé une amende de 1, 5 milliard de
dollars à l’Etat américain pour avoir spéculé sur les subprimes en 2008.
Décidément,
GE est multirécidiviste. Mais ce n’est à une amende qu’il faut condamner GE.
Juste à lui interdire de supprimer de nouveaux emplois et à embaucher les 1000
promis. Ce n’est ni le travail ni les intérimaires en attente de CDI qui
manquent.
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