Sous état de siège
Gaz
lacrymogènes face aux manifestants à Grand Bourgtheroulde
Mardi 15 janvier, c’est dans une
commune investie par des centaines de CRS, policiers et gendarmes que s’est
déroulé le lancement du « grand débat », l’opération de diversion
voulue par Macron pour essayer de mettre fin à la crise des Gilets jaunes.
Celui-ci a péroré devant un parterre de maires de Normandie et continué ses
provocations habituelles comme il l’avait fait dans la matinée au conseil
municipal de Gasny, une petite commune de l’Eure. Ainsi, à propos de son
soi-disant « plan pauvreté », il a évoqué parmi les plus pauvres ceux
« qui déconnent » qu’ « on va davantage responsabiliser ».
A
Bourgtheroulde, avant même que Macron débute son opération d’enfumage, les
forces de l’ordre gazaient les quelques manifestants qui avaient réussi à
entrer dans le village. Plusieurs centaines d’autres étaient bloqués à
l’extérieur, ce qui ne les a pas empêchés d’exprimer leur colère contre le
« président des riches ». Pour eux, le débat a déjà eu lieu et les
conclusions sont claires : ils veulent pouvoir vivre dignement en obtenant
une augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations. Et ils
comptent bien l’imposer par la lutte et non par du blabla !
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