Des initiatives doivent être prises
Des lieux qui sont des éléments
très intéressants du patrimoine local de la Ville ne sont actuellement pas
protégés par un classement de défense garanti par l’Etat (inscription à
l’inventaires des monuments historiques ou autres). Cela signifie qu’ils
peuvent être démolis ou transformés par principe sans restriction particulière.
C’est le cas des divers bâtiments de l’ancien hôpital d’Argenteuil rue Pierre
Guienne, et non loin de là, de ce qui reste de l’imprimerie Coulouma, rue de
Diane. C’est dans cette dernière que furent imprimés les premières éditions de
la célèbre collection de la Pléiade à partir de 1934.
Ce
classement n’a jamais eu l’air de préoccuper les édiles d’Argenteuil. Il y a
bien pourtant depuis ces dernières années un inventaire protecteur mis en place
par la Région Ile de France. Sauf que les démarches doivent être effectuées par
la municipalité de la Ville où se trouvent ces éléments à protéger. Et comme à
Argenteuil, la municipalité actuelle n’agit pas, les choses demeurent en
suspens. Et c’est bien dommage.
On
peut au moins espérer que les choses bougent dans les temps qui viennent…
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