Le marronnier d’Argenteuil
Ce n’est pas une nouveauté.
Régulièrement, depuis des années, la fresque « aquatique » intitulée Vingtième
siècle réalisée en 1970 par l’artiste Edouard Pignon proche de Picasso en
bas de l’avenue Gabriel Péri revient dans l’actualité locale. C’est à nouveau
le cas ces derniers temps.
Cette
œuvre artistique de 50 mètres de long sur 10 de hauteur est composée d’un
assemblage de 5 000 morceaux et se voulait couronner un « centre
culturel ». Comme telle, son appréciation est largement une question de
goût personnel. Elle a donc ses défenseurs mais aussi ses détracteurs. Elle
pâtît surtout d’un air d’inachèvement, celui de la façade bétonnée dont le gris
est depuis toujours d’un mauvais effet.
Depuis
l’origine, cette œuvre en céramique est la « bête noire » du vieux
clan local « de droite d’Argenteuil » qui a toujours rêvé de s’en
débarrasser. Certains disent qu’il y voit une faucille et un marteau, ce qui,
on peut le comprendre, lui donne des boutons.
Ledit
« centre culturel » d’Argenteuil n’a jamais véritablement existé, et
l’ensemble du bâtiment est consacré à des activités particulièrement
hétéroclites où les activités culturelles n’ont qu’une part. Il mériterait sans
doute de revenir à sa vocation première. Et à condition que sa façade soit
achevée… un demi-siècle plus tard, et que cessent de tomber quelques-uns des
morceaux de la fresque, ce qui n’est pas sans danger.
Mais
peut-être que cette autodestruction progressive est-elle la voie rêvée par les
détracteurs de cette œuvre pour en imaginer la disparition ! A quelques
morceaux tombés chaque année, il faudra quelques siècles tout de même pour que
celle-ci s’opère et qu’ils y parviennent…
1 commentaires:
Bonjour le blog lutte ouvrière d'Argenteuil ,
une faucille et un marteau !!!! Mince alors !!
Moi je vois le banquet d'Argenteuil !!
Bonne journée
Selva
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