mercredi 5 décembre 2018

Macron recule… un peu. Quant au Médef, il ne veut pas payer


La peur est-elle en train de changer de camp ?


Premier recul du gouvernement. Il faut que cela ne soit pas le dernier. La mobilisation doit se poursuivre, et s’étendre à tout le monde du travail. La situation sociale et politique que nous traversons a un caractère nouveau.  Elle démontre qu’il est possible de combattre Macron et son gouvernement, alors qu’il y a peu, souvenez-vous, ils passaient pour invincibles.
Depuis 18 mois ils ont tapé fort sur les travailleurs et ont de nouveaux sales coups en préparation. Nous tous les travailleurs des entreprises, pouvons-nous rester à côté du bouillonnement actuel de contestation de la politique du président des riches ?
N’est-ce pas le moment de nous engouffrer, avec les revendications du monde du travail, dans la brèche ouverte par les « Gilets Jaunes ?


Medef : les capitalistes ne veulent pas payer



Roux de Bézieux, dirigeant du Medef, affiche tout haut sa morgue dans une interview au Parisien. Il déclare : « Je ne suis pas sûr qu'il y ait un problème de pouvoir d'achat partout en France ». C'est bien le seul...
Si le gouvernement envisage de lâcher du lest en augmentant le SMIC, comme il le craint, il faudrait, dit-il, que « cela se [fasse] sous forme de baisse de cotisations, très bien ! ». Généreux, ce monsieur serait donc d'accord, mais à condition que cela se fasse en puisant dans les caisses de la Sécu ou autres, et donc que le monde du travail paie la note.
Il ajoute, chantage classique, que « si la hausse du SMIC est payée par les entreprises, cela se traduira par des destructions d'emplois ».
Le grand patronat ne veut rien lâcher. Les salariés devront donc utiliser leur arme de classe, la grève, s'ils veulent ne pas être les laisser-pour compte dans ce mouvement.


U Log Trélazé (Maine-et-Loire)
Débrayage et pique-nique avec les Gilets Jaunes


Le rassemblement du 30 novembre devant le U Log de Trélazé

Depuis mardi 20 novembre, une cinquantaine de Gilets Jaunes se relaient pour filtrer la sortie des camions du dépôt U Log de Trélazé qui approvisionne en produits "secs" les divers magasins U de la région (hyper, super et marché U).
Sur le site, nombreux étaient les salariés qui se sentaient du côté des gilets jaunes présents au blocage. En accord avec les gilets jaunes, les militants de la CGT ont donc appelé par tract à un débrayage d'une heure vendredi 30 novembre (en fin de poste pour l'équipe du matin, en début de poste pour celle d'après-midi) pour permettre à tous les travailleurs du site qui le voulaient de rejoindre les gilets jaunes présents devant le dépôt.
Le jour dit, une quarantaine de gilets jaunes se sont retrouvés devant le dépôt à partir de 10 h 30, rejoints à partir de 11 h par une quarantaine de salariés du dépôt, ce qui représente un tiers de l'effectif à la production. Ils ont partagé un pique-nique commun, autour d’exigences communes réaffirmées par le secrétaire de l’Union Locale CGT d’Angers : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations avec indexation sur la hausse des prix, ainsi que la nécessité de préparer un nouveau mai 68.

Maintien de tous les services à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise
Un premier rassemblement de protestation est appelé par les organisations syndicales de l’hôpital, CGT, Sud et Unsa, demain mercredi 5 décembre à 14 heures 30 devant l’hôpital, 25 Rue Edmond Turcq.
Lutte ouvrière-Val d’Oise se joint à cet appel, et appelle ses militants, ses proches, et toute la population à se retrouver nombreux lors de cette première étape de mobilisation. La direction du groupement hospitalier territorial Pontoise-Beaumont sur Oise doit abandonner son projet.

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