La peur est-elle en train de changer de camp ?
Premier recul du
gouvernement. Il faut que cela ne soit pas le dernier. La mobilisation doit se
poursuivre, et s’étendre à tout le monde du travail. La
situation sociale et politique que nous traversons a un caractère nouveau. Elle démontre qu’il est possible de combattre
Macron et son gouvernement, alors qu’il y a peu, souvenez-vous, ils passaient
pour invincibles.
Depuis 18
mois ils ont tapé fort sur les travailleurs et ont de nouveaux sales coups en
préparation. Nous tous les travailleurs des entreprises, pouvons-nous rester à
côté du bouillonnement actuel de contestation de la politique du président des
riches ?
N’est-ce
pas le moment de nous engouffrer, avec les revendications du monde du travail,
dans la brèche ouverte par les « Gilets Jaunes ?
Medef : les capitalistes ne veulent pas
payer
Roux de Bézieux, dirigeant du
Medef, affiche tout haut sa morgue dans une interview au Parisien. Il
déclare : « Je ne suis pas sûr qu'il y ait un problème de pouvoir
d'achat partout en France ». C'est bien le seul...
Si le
gouvernement envisage de lâcher du lest en augmentant le SMIC, comme il le
craint, il faudrait, dit-il, que « cela se [fasse] sous forme de baisse
de cotisations, très bien ! ». Généreux, ce monsieur serait donc
d'accord, mais à condition que cela se fasse en puisant dans les caisses de la
Sécu ou autres, et donc que le monde du travail paie la note.
Il
ajoute, chantage classique, que « si la hausse du SMIC est payée par
les entreprises, cela se traduira par des destructions d'emplois ».
Le grand
patronat ne veut rien lâcher. Les salariés devront donc utiliser leur arme de
classe, la grève, s'ils veulent ne pas être les laisser-pour compte dans ce
mouvement.
U Log Trélazé (Maine-et-Loire)
Débrayage et pique-nique avec les Gilets Jaunes
Le
rassemblement du 30 novembre devant le U Log de Trélazé
Depuis mardi 20 novembre, une
cinquantaine de Gilets Jaunes se relaient pour filtrer la sortie des camions du
dépôt U Log de Trélazé qui approvisionne en produits "secs" les
divers magasins U de la région (hyper, super et marché U).
Sur le
site, nombreux étaient les salariés qui se sentaient du côté des gilets jaunes
présents au blocage. En accord avec les gilets jaunes, les militants de la CGT
ont donc appelé par tract à un débrayage d'une heure vendredi 30 novembre (en
fin de poste pour l'équipe du matin, en début de poste pour celle d'après-midi)
pour permettre à tous les travailleurs du site qui le voulaient de rejoindre
les gilets jaunes présents devant le dépôt.
Le jour
dit, une quarantaine de gilets jaunes se sont retrouvés devant le dépôt à
partir de 10 h 30, rejoints à partir de 11 h par une quarantaine de salariés du
dépôt, ce qui représente un tiers de l'effectif à la production. Ils ont
partagé un pique-nique commun, autour d’exigences communes réaffirmées par le
secrétaire de l’Union Locale CGT d’Angers : augmentation générale des
salaires, des pensions et des allocations avec indexation sur la hausse des
prix, ainsi que la nécessité de préparer un nouveau mai 68.
Maintien de tous les services à l’hôpital de
Beaumont-sur-Oise
Un
premier rassemblement de protestation est appelé par les organisations
syndicales de l’hôpital, CGT, Sud et Unsa, demain mercredi 5 décembre à 14
heures 30 devant l’hôpital, 25 Rue Edmond Turcq.
Lutte
ouvrière-Val d’Oise se joint à cet appel, et appelle ses militants, ses
proches, et toute la population à se retrouver nombreux lors de cette première
étape de mobilisation. La direction du groupement hospitalier territorial
Pontoise-Beaumont sur Oise doit abandonner son projet.
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