Maintenant, se battre pour le dégel des
salaires
Macron,
quand il se croyait fort
L'annonce d'un moratoire sur la
taxe carburant et le report de la hausse des prix de l'électricité et du gaz
sont un premier recul, qui montre que la mobilisation paie. Le gouvernement a
été obligé de changer un peu de ton face à la détermination et à la popularité
du mouvement des gilets jaunes.
Après le
discours du Premier ministre, bien des gilets jaunes disaient qu'ils n'avaient
pas l'intention de s'arrêter là. Et cela va de soi car ces mesurettes, qui en
fait n'améliorent rien à la situation des classes populaires, sont loin d'être
suffisantes. Pour les carburants, le problème se reposera dans 6 mois, à la fin
du moratoire. Et surtout, ce sont tous les prix des produits quotidiens qui
augmentent. Le problème, en plus des taxes, ce sont les salaires trop bas.
Le
gouvernement est ébranlé. Alors c'est le moment d'en profiter pour discuter,
sur les lieux de travail, des luttes nécessaires à mener afin d'imposer au
patronat et au gouvernement une augmentation significative des salaires et
leur indexation sur les prix.
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